L’Institut de veille sanitaire publie son rapport annuel 2011

Écrit par InVS | 12 Juillet 2012

En 2011, l’Institut de veille sanitaire (InVS) a poursuivi son action de production de résultats et a développé ses dispositifs pour continuer à remplir ses missions d’alerte et de surveillance de l’état de santé de la population.

Si la France n’a pas connu de crise sanitaire importante en 2011, l’InVS a néanmoins été particulièrement mobilisé par l’épidémie d’infections à Escherichia coli (E. coli) qui s’est développée dans les régions Aquitaine et Nord-Pas-de-Calais. L’Institut a également été impliqué au niveau européen dans l’identification de la souche responsable de l’épidémie survenue un peu plus tôt en Allemagne.

L’InVS a poursuivi en 2011 sa mobilisation autour de la surveillance de l’épidémie de rougeole qui est en augmentation en France depuis 2008

Comme chaque année, l’Institut a produit de nombreux résultats au service de la santé publique. Parmi eux, les conclusions du projet européen Aphekom, ont été publiées après 3 ans de travaux. Ce projet, coordonné par l’InVS, vise à évaluer les impacts sanitaires et économiques de la pollution urbaine dans 25 villes réparties dans 12 pays européens, représentant 39 millions d’habitants , Ses résultats contribuent ainsi à la révision de la législation européenne sur la qualité de l’air attendue en 2013.

Pour remplir ses missions, l’Institut a besoin de diversifier ses sources de données. En 2011, l’InVS a ouvert de nouvelles perspectives en la matière avec l’accès à l’exhaustivité des bases de données de l’Assurance maladie.

Enfin, l’InVS a renforcé son action en région avec la finalisation des signatures des conventions qui régissent la collaboration entre les Cellules interrégionales d’épidémiologie (Cire), relais de l’InVS en régions, et les Agences régionales de santé (ARS).

Pour visualiser ou télécharger le rapport annuel 2011 de l’InVS

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