| 04 Avril 2024
Castres, France – 18 mars 2024. Les Laboratoires Pierre Fabre, annoncent la publication de la première étude mondiale sur l'épidémiologie de l'acné dans le prestigieux Journal de l'American Academy of Dermatology[1] (JAAD) en février 2024. Ce projet, mené dans le cadre de l’étude ALL, offre un éclairage inégalé sur la prévalence de l'acné à l'échelle  mondiale, mettant en évidence des variations significatives selon  l'âge, le sexe, la région géographique et les impacts sur la qualité de vie et la stigmatisation. L’étude ALL a recueilli le témoignage de plus de 50 000 personnes, représentatives de la population adulte de 20 pays, réparties sur les cinq continents soit plus de 50 % de la population mondiale.  « Cette étude représente une avancée majeure pour favoriser notre compréhension des différentes facteurs étiologiques de l’acné. Elle ouvre la voie à de nouvelles stratégies de prévention et de traitement de cette affection cutanée chronique en prenant en compte les modes de vies et les spécificités de chaque population » explique le Docteur Gautier Doat, Directeur médical des laboratoires dermatologiques Avène Une personne sur cinq touchée par l’acné dans le monde La prévalence mondiale de l’acné est de 20,5%. Elle était la plus élevée dans le groupe des adolescents/jeunes adultes (16/24 ans) atteignant 28,3% et reste aussi assez élevée dans le groupe des adultes âgés de 25 à 39 ans avec 19,3%. Les femmes plus touchées que les hommes D’une manière générale, les femmes (23,6%%) sont plus touchées par l’acné que les hommes (17,5%). L’Amérique latine et les pays d’Asie de l’Est en tête des régions les plus touchées  Des disparités significatives ont été observées entre les zones géographiques. La prévalence la plus élevée de l’acné a été observée en Amérique latine (23,9%), en Asie de l’Est[2] (20,2%) en Afrique (18,5%) et au Moyen-Orient (16,1%) tandis que les prévalences les plus faibles étaient observées en Europe (9,7%) et en Australie (10,8%). "Cette étude permet d’avoir une compréhension approfondie et une vision nouvelle des facteurs démographiques influençant l'épidémiologie de l'acné à travers le monde", continue le Pr. Jean-Hilaire Saurat, Université de Genève, Past Président ILDS (International League of Dermatological Societies). "On peut expliquer le pourcentage important d’acné en  Amérique latine et dans les pays d’Asie de l’Est par bien sûr des  facteurs génétiques mais probablement aussi des facteurs culturels au  premier rang desquels l’alimentation ». Impact majeur sur la qualité de vie… Les personnes souffrant d’acné ressentent une fatigue (50%) et rencontrent des difficultés à dormir (41%). En raison de leur dermatose, elles sont aussi plus enclins à être plus prudentes sur leurs dépenses (44%), ont dû souvent abandonner les activités qu’elles avaient à cœur (27%) ou changer de leurs projets (31%). Sur leurs difficultés à dormir, une communication présentée à l’EADV en octobre 2023, avait souligné que les démangeaisons était un des premiers symptômes cités par les personnes souffrant d’acné, derrière les sensations de brûlures ou picotement, et les douleurs cutanées. … et une stigmatisation plus importante Les personnes souffrant d’acné ont déclaré à 31% se sentir exclues ou rejetées par les autres, avoir l’impression que les gens évitent de les toucher à 27% ou de les approcher à 26%. Une étude « Patients' testimonies, feelings, complaints and emotional experiences with dermatoses on open social media : The French infodemiologic patient's free speech study”, publiée dans le JEADV en janvier 2024, confirme une stigmatisation importante en présentant les difficultés exprimées par les patients atteints de dermatoses visibles sur les réseaux sociaux. L’image de soi des personnes souffrant d’acné est la plus dégradée parmi toutes les  maladies de peaux (eczéma, psoriasis, vitiligo et rosacée) car elle est souvent liée à l’impact psychologique en raison des boutons présents en permanence et des poussées à gérer. Une autre étude « sur  la prévalence et les facteurs de risque de la phobie du selfie chez les  personnes souffrant d’affections du visage, de la peau ou des cheveux » a démontré aussi que la peur et le sentiment de stigmatisation chez les personnes souffrant d’acné peuvent avoir des répercussions importantes  sur la santé physique et le bien-être mental car il affecte très souvent  leur vie sociale et professionnelle. A propos du projet ALL, la plus grande base de données internationales en dermatologie L’étude ALL, lancée fin 2022, en collaboration avec la société EMMA, a pour objectif de  collecter des données sur tous les types de peaux (ALL Skins), toutes  les maladies de peaux (ALL Dermatoses) et tous les phototypes (ALL  Colors) afin de construire la plus grande base de données privée  internationale. Au total ce sont 50 552  personnes, issues des populations adultes de 20 pays (représentant à  eux seuls plus de 50 % de la population mondiale) répartis sur 5  continents, ont répondu aux 65 questions de l’étude.  Plus  d'une personne sur trois souffrent d’une maladie de peau, et pourtant,  les politiques de santé et de prévention ne considèrent pas la  dermatologie comme une priorité de santé publique. L’étude ALL  vise à fournir un état des lieux mondial de la prévalence des  principales maladies de peau et de leurs conséquences afin de générer  une prise de conscience de tous les acteurs. Les patients atteints de  maladies dermatologiques doivent être plus accompagnés et il est  essentiel de réussir à convaincre les autorités publiques d'accorder une  plus grande importance aux dermatoses dans les programmes de  prévention. Les principales thématiques abordées sont liées à la  prévalence et à l’impact des pathologies, mais également aux  comportements, aux parcours de soins et aux besoins des patients concernés par une ou plusieurs dermatoses comme la dermatite atopique, le psoriasis, l’acné, la rosacée, ou encore le vitiligo.  La  base de données ALL a été construite avec une analyse planifiée des  résultats de 2023-2027. Les 3,3 millions de données permettront  d’identifier les informations essentielles à une meilleure compréhension  du vécu des patients. Ces données sont partagées avec les spécialistes en Dermatologie mais  aussi les associations de patients et leur permettent ainsi de soutenir  leur plaidoyer pour une meilleure reconnaissance des maladies de peau. A propos des Laboratoires Pierre Fabre Les  Laboratoires Pierre Fabre sont le 2ème acteur dermo-cosmétique au monde  et le 2ème groupe pharmaceutique privé français. Leur portefeuille  compte plusieurs franchises médicales et marques internationales dont  Pierre Fabre Oncologie, Pierre Fabre Dermatologie, Eau Thermale Avène,  Ducray, Klorane, René Furterer, A-Derma, Même Cosmetics, Naturactive,  Elgydium, Inava et Arthrodont. En  2022, Pierre Fabre a enregistré un chiffre d’affaires de 2,7 milliards  d’euros, dont 69% réalisés à l’international dans 120 pays, et investi  plus de 170M€ en R&D. Implanté  depuis toujours en région Occitanie, fabricant 90% de ses produits en  France, les Laboratoires Pierre Fabre emploient près de 10 000  collaborateurs dans le monde. Les  Laboratoires Pierre Fabre sont détenus à 86% par la Fondation Pierre  Fabre, une fondation reconnue d’utilité publique depuis 1999, et  secondairement par ses collaborateurs à travers un plan d’actionnariat  salarié. En  2022, leur démarche RSE a été évaluée par l’organisme indépendant AFNOR  Certification au niveau « Exemplaire » du label Engagé RSE (norme ISO  26 000 du développement durable).









