| 24 Novembre 2010
Etudier n'est pas chose facile, la pression liée à la réussite de ses études est bien palpable, et n'est en aucun cas une vue de l'esprit. C'est le triste constat qu'il est urgent de faire pour tenter de remédier à l'épuisement chronique d'une grande partie des étudiants aujourd'hui.
Au-delà du besoin d'assurer son avenir professionnel au sein d'une société qui se mondialise et qui devient de jour en jour plus prédatrice que confraternelle, les étudiants, un sur deux pour le moins, se trouvent dans l'obligation de travailler pour subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux : Se nourrir et se loger.
Aujourd'hui nous assistons à une radicalisation du phénomène. Avec la flambée incompréhensible des prix des loyers, et l'envolée des prix des denrées alimentaires, un étudiant sur deux, faute de pouvoir compter sur le soutient de ses parents, se voit obligé de travailler pour continuer ses études. Alors qu'avant, là où le travail de deux ou trois mois sur une année (lors des vacances) pouvait suffire, aujourd'hui c'est un travail presque à plein temps qui doit être trouvé... et conservé.
Il est alors facilement compréhensible, que cette charge de travail qui se rajoute aux études, devient vite épuisante et problématique à plus d'un titre, pour la santé tant physique que mentale, des jeunes gens qui vivent ces situations de précarité.
Interview de Monsieur Mouheb
