altMarisol TOURAINE, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, a pris connaissance des résultats du volet périnatal de l’étude ELFE, publié ce jour par Santé Publique France, sur l’exposition de 4 145 femmes enceintes aux polluants organiques en France métropolitaine en 2011. Certains polluants organiques, dont des perturbateurs endocriniens, sont retrouvés chez près de la totalité des femmes enceintes participant à l’étude. Les concentrations mesurées sont néanmoins légèrement inférieures à celles observées dans les études antérieures. La Ministre réaffirme son action déterminée pour limiter l’exposition à ces substances, en particulier pour les populations les plus vulnérables (les nouveau-nés, les enfants et les femmes enceintes).

Les polluants organiques mesurés dans l’étude sont le bisphénol A, les phtalates, les pesticides et certains polluants organiques persistants (POP).

Les constats dressés par l’étude confirment la pertinence des actions engagées par la Ministre, en particulier ses récentes démarches auprès du Commissaire européen à la Santé pour renforcer la réglementation sur les perturbateurs endocriniens.

Au niveau national, Marisol TOURAINE a pris des mesures fortes :

  • · interdiction du Bisphénol A dans les jouets par la loi de modernisation de notre système de santé ;
  • · interdiction des phtalates dans certains dispositifs médicaux à destination des femmes enceintes et des nouveau-nés par la loi de modernisation de notre système de santé ;
  • · renforcement de l’information sur les risques liés aux produits chimiques, dont les perturbateurs endocriniens, via l’insertion d’un message dans le carnet de maternité et dans le carnet de santé de l’enfant ;
  • · mise en œuvre de plusieurs plans nationaux pour réduire l’exposition de la population aux polluants organiques, en particulier la Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, le Plan Polychlorobiphényle 2008-2015, le Plan micropolluants 2016-2021 et le Plan national Santé Environnement 2015-2019.

Marisol TOURAINE a fermement demandé au Commissaire européen à la santé d’adopter une définition plus contraignante des perturbateurs endocriniens pouvant aboutir notamment à l’interdiction de certaines substances.

Marisol TOURAINE sera particulièrement attentive aux résultats des autres études de biosurveillance engagées, en particulier l’étude ESTEBAN (Etude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition) initiée en 2014 pour mesurer l’imprégnation de la population générale à ces polluants, et le programme de recherche européen qui sera lancé en janvier 2017. Ces études permettront de renforcer la réponse à cet enjeu majeur de santé publique, en affinant les connaissances disponibles et en mesurant l’effet du renforcement des réglementations sur les niveaux d’imprégnation et leurs conséquences sur la santé.

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