| 19 Octobre 2016
A l’occasion du 60ème anniversaire de la Direction générale de la santé (DGS), un supplément de la revue Médecine ouvre ses colonnes à ceux qui ont fait et écrit son histoire depuis les années 80, en dégageant aussi les défis de demain et les voies de progrès. Parmi ces dernières, le développement de la pharmaco-épidémiologie ouvre des perspectives nouvelles expliquées par Mahmoud Zureik de l’ANSM.
Les sept derniers directeurs de la DGS : Jean-François Girard, Joël Ménard, Lucien Abenhaïm, William Dab, Didier Houssin, Jean-Yves Grall et Benoit Vallet témoignent des grandes évolutions et actions de la direction d’administration centrale, qui se confondent avec les grands défis de santé publique des 30 dernières années. Les contributions d’agents et de partenaires de la DGS, mettent en perspective ses trois enjeux stratégiques : la prévention et promotion de la santé, la sécurité et la qualité des soins, la veille et la sécurité sanita ire.
Le développement de la recherche, que ce soit dans le domaine de la prévention, de l’épigénétique ou de l’épidémiologie apparait comme une évolution majeure pour éclairer et orienter les décisions de santé publique. Mahmoud Zureik, Directeur scientifique et de la stratégie européenne de l’ANSM, expose les apports de la pharmaco-épidémiologie dans la surveillance des médicaments.
Les études épidémiologiques sur la sécurité des produits de santé réalisées depuis 4 ans par l’ANSM, notamment à partir des bases de données de l’Assurance maladie (SNIIRAM), permettent d’apporter des réponses rapides, scientifiquement fondées et indépendantes aux questions posées par la sécurité de certains médicaments et contribuent aux décisions des autorités sanitaires. Ces travaux de pharmaco-épidémiologie débouchent déjà sur des bénéfices très concrets et vont connaitre un essor important avec l’ouverture des bases de données prévu par la loi de santé publique.
