11 Mars 2016
|LA FONDATION APICIL CONTRE LA DOULEUR SOUTIENT UNE ÉTUDE INITIÉE ET MENÉE PAR LES DOCTEURS MIREILLE MICHEL-CHERQUI ET BARBARA SZEKELY, L’UNITÉ DOULEUR DE L’HÔPITAL FOCH SUR L'INTÉRÊT DE L'APPRENTISSAGE DE L’AUTOHYPNOSE CHEZ LES PATIENTS EN ATTENTE DE GREFFE PULMONAIRE.
La Fondation APICIL, contre la douleur a organisé un point presse, le 10 mars 2016 à l'Hôpital FOCH de Suresnes (92) autour du thème : l’apprentissage de l'autohypnose chez les patients en attente de transplantation pulmonaire.
Cette première étude scientifique vise à évaluer la pratique de l’autohypnose thérapeutique dans la préparation et l’accompagnement d’un geste chirurgical de cette envergure.
L’objectif est le suivant, donner aux patients un apprentissage et des outils leur permettant une maîtrise autonome des situations stressantes et douloureuses avant et après l’opération. Ainsi, les greffes se déroulent dans de meilleures conditions et la qualité de vie postopératoire est améliorée.
Cette rencontre a aussi été l’occasion de mettre en avant la coopération de la Fondation APICIL, de l’Hôpital et de la Fondation FOCH pour la mise en œuvre d’un dispositif médical innovant de prise en charge de la douleur. Ces trois acteurs ont également profité de cette opportunité pour réaffirmer leur volonté commune : faire connaître les problématiques liées aux patients en attente de transplantation pulmonaire et trouver des réponses médicales adaptées.
Verbatim Docteur Mireille Michel-Cherqui : « Nous avons noté que préexistaient des états douloureux avant la greffe, ceux-ci étant très fréquents chez les patients les plus anxieux. Il nous a donc semblé intéressant d’améliorer leur préparation afin de les amener à la greffe munis d’outils leur permettant de traverser au mieux les quelques semaines et mois suivant la transplantation. Nous avons donc émis l’hypothèse que la pratique de l’autohypnose, enseignée lors de 2 à 3 séances d’hypnose par des thérapeutes et effectuée régulièrement par les patients, permettrait de diminuer douleur et anxiété en post greffe. »
LA FONDATION APICIL APPORTE SON SOUTIEN FINANCIER AUX INITIATIVES ET AUX PRATIQUES INNOVANTES DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR.
AGIR ENSEMBLE CONTRE LA DOULEUR
Le Groupe de protection sociale APICIL, fondé à Lyon en 1938, crée la Fondation APICIL en 2004. Elle soutient des projets dans toute la France. Dès sa création, la fondation est reconnue, par le Conseil d’Etat, d’utilité publique. Acteur majeur dans le domaine de la santé, la Fondation a pour finalité, la prise en charge et le soulagement de la douleur, physique ou psychique, et ce à tous les âges de la vie. Guidée par ses valeurs, l’innovation et l’humanité, elle accompagne financièrement des projets de recherches innovantes, informes le public et les professionnels, soutient des formations pour les équipes médicales et apporte son aide aux associations. Toujours précurseur dans le soulagement de la douleur, la Fondation APICIL contribue au développement de techniques novatrices, comme l’hypno-analgésie ou la sophrologie, pouvant être utilisées en complément de dispositifs de soins classiques. Elle participe ainsi aux changements profonds et durables des pratiques médicales, assistant le développement de soins de qualité, marqués de compassion et d’humanité, tant pour les patients que pour les professionnels de la santé.
Verbatim Nathalie AULNETTE, Directrice de la Fondation APICIL
« La Fondation APICIL a soutenu, depuis sa création, 66 projets qui concernent l’hypnose pour une enveloppe budgétaire de 800 000 €. C’est une part très importante de notre budget ! De toute la France, nous recevons des projets, principalement pour des formations de personnel médical et pour financer des projets de recherche. Nous accordons des financements qui permettent à des équipes motivées d’accéder à ces formations qui ne sont pas encore prioritaires dans les plans de formations des établissements. Par l’imagerie cérébrale, nous pouvons vérifier les effets de l’hypnose directement sur les patients. Nous recueillons également énormément de témoignages de soignants. Une fois qu’ils sont formés, ils nous font part des changements : « l’ambiance dans le service est apaisée ; tout le monde en profite aussi bien les patients que les personnels de santé, depuis que je suis formée à l’hypnose, j’ai retrouvé le plaisir de travailler… ».