04 Février 2016
|A l'occasion des premières Journées nationales de l'innovation en santé les 23 et 24 janvier derniers à Paris, le CNRS a dressé un bilan chiffré des inventions, technologies et entreprises innovantes en santé sorties de ses laboratoires.
Depuis 1999, plus de 340 start-up innovantes en santé, soit plus de 2000 emplois, ont été créées en lien avec le CNRS. Celui-ci est actionnaire de huit d'entre elles, dont SuperSonic Imagine, spécialiste de l'imagerie et de l'échographie médicale basée sur des ultrasons, IntegraGen, qui développe des biomarqueurs pour l'autisme et l'oncologie, ou Domain Therapeutics, spécialisée dans la recherche et le développement de nouveaux candidats-médicaments ciblant les récepteurs couplés aux protéines G.
Le CNRS a signé des accords-cadres avec neuf grands groupes industriels du secteur de la santé (pharmacie, chimie, cosmétique…). Il est également impliqué dans les dispositifs du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche liés aux questions de santé et d'agroalimentaire, dont 14 pôles de compétitivité et 17 Instituts Carnot. Il collabore également avec les centres hospitalo-universitaires et les autres organismes de recherche (Inserm, Institut Curie, Institut Pasteur, etc…) pour améliorer le bien-être physique, mental et social de la population.
Centrées sur des domaines stratégiques pour la société et l'économie de demain, les innovations et les recherches du CNRS en santé touchent l'oncologie et le développement de biomarqueurs et d'immunothérapies, les biomatériaux, la maladie d'Alzheimer, les cellules souches, la robotique, la dermo-cosmétique, le HIV... Elles ont, à ce jour, donné lieu à plus de 2000 dépôts de brevets.
Sept médaillés de l'innovation poursuivent des recherches dans le domaine de la santé : Mathias Fink (imagerie et diagnostique), Patrick Couvreur (nanotechnologies médicales), José-Alain Sahel (thérapeutique de la cécité), Philippe Cinquin (gestes médico-chirurgicaux assistés par ordinateur), Barbara Demeneix (détection in vivo de polluants environnementaux), Jérôme Chevalier (nouveaux matériaux supports de régénération tissulaire), et Sylviane Muller (effet thérapeutique du peptide P140 sur le lupus).