11 Octobre 2015
|Les ministres en charge de la Recherche des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume Uni) se sont réunis à Berlin pour travailler sur trois thèmes : la recherche sur les maladies liées à la pauvreté et les maladies tropicales négligées (Ebola, le paludisme, la tuberculose, le VIH/Sida etc.) ; l’apport de la science pour réduire la pollution des océans et mieux appréhender l’impact environnemental de l’exploitation des fonds marins pour le limiter et le développement d’énergies propres.
Des intervenants de la Bill and Melinda Gates Foundation, du CERN, de laboratoires de recherche sur la biologie marine, étaient invités à s’exprimer, pour leur donner une vision concrète des réalisations scientifiques sur le terrain.
A l’issue de ces interventions, les ministres ont adopté une déclaration commune qui les engage sur les points suivants :
· Mieux coordonner la recherche internationale dédiée à la lutte contre les maladies liées à la pauvreté
et les maladies tropicales qui frappent les pays en développement. Il s’agit là de cartographier les recherches entreprises par les équipes des différents pays, d’en partager
les résultats, et de coordonner les investissements des pays pour que ces recherches soient complémentaires. Conscients que ces maladies sont liées à de multiples facteurs,
les ministres se sont engagés à favoriser des recherches multidisciplinaires, qui prennent en compte aussi bien les causes sociales, environnementales que médicales de
ces pandémies.
· Soutenir et stimuler les travaux pour mieux comprendre l’étendue et l’impact des déchets plastiques dans les océans, expertiser des solutions pour réduire la quantité
des plastiques rejetés, en travaillant à des changements de comportement des consommateurs, à une meilleure gestion des déchets et au développement de techniques
de recyclage innovantes.
· Mener des études d’impact pour assurer que le développement de l’exploitation de ressources minérales sous-marines profondes soit compatible avec la protection
de l’environnement.
· En cette année de COP21, poursuivre les efforts pour financer les recherches afin que soient développées des énergies propres.
· Affiner des règles de gouvernance et de fonctionnement pour les infrastructures internationales de recherche, comme le CERN, l’ESO (European southern observatory) ou l’agence spatiale européenne (ESA).
Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, représentait le gouvernement français lors de cette réunion ministérielle. Il a insisté sur la nécessité d’une approche élargie de la science, qui associe aux progrès technologiques l’apport des sciences humaines et sociales. Il s’est par ailleurs entretenu avec les ministres britanniques et italiens sur les coopérations en cours et s’est félicité de l’engagement de la Commission Européenne sur les thèmes de ce G7.