altL’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) affirme sa volonté de voir diminuer de façon importante l’utilisation des amalgames à base de mercure dans le traitement de la carie dentaire.

Elle émet à cette fin des recommandations à destination des chirurgiens-dentistes afin de préciser les situations cliniques limitées dans lesquelles l’amalgame peut encore être employé et en rappelle les précautions d’emploi. En parallèle, une information est également délivrée aux patients sur la place des amalgames à base de mercure parmi les matériaux d’obturation disponibles. Il leur est également rappelé l’importance du respect des règles d’hygiène bucco-dentaire et du traitement précoce des caries dentaires.

Suite à l'actualisation de ses travaux sur les amalgames den taires présentée à la commission de prévention des risques du mois d’octobre 2014, l’ANSM a réaffirmé sa volonté de voir diminuer de façon importante l’utilisation des amalgames à base de mercure dans le cadre du traitement de la carie dentaire.

Elle émet ainsi des recommandations à la fois auprès des chirurgiens-dentistes et des patients sur l’utilisation de ce matériau d’obturation.

Il est rappelé aux professionnels que l’amalgame dentaire doit être réservé à des situations cliniques limitées et justifiées comme la restauration des dents permanentes postérieures (molaires et prémolaires) en cas de prévalence carieuse élevée et de lésions multiples et étendues. Les mesures de précaution d’utilisation à prendre en compte et les règles de bonnes pratiques sont également mentionnées.

L‘Agence réaffirme également la nécessité de renforcer l’information des patients vis-à-vis des différents matériaux de restauration disponibles en amont de la réalisation de l’acte conservateur.

Par ailleurs, il est à noter que la première des préventions contre la carie dentaire reste les règles d’hygiène buccodentaire (promotion des bonnes habitudes d’hygiène bucco-dentaire, actes de prophylaxie) qui doivent être rappelées systématiquement aux patients.

De plus, l’ANSM tient à sensibiliser à la fois les professionnels de santé et les patients sur l’importance de la déclaration de tout effet indésirable en relation avec l’utilisation d’un matériau d’obturation.

L’Agence a d’autre part rappelé, au cours de la commission de prévention des risques du mois d’octobre 2014, la nécessité de promouvoir la recherche dans le domaine des biomatériaux afin d’élargir l’offre de solutions alternatives aux amalgames dentaires disponibles.

 

Il est rappelé que les professionnels de santé ont l’obligation de signaler tout incident ou risque d’incident grave lié à l’utilisation d’un dispositif médical.
Par ailleurs, les patients ont la possibilité de faire eux-mêmes un signalement qui sera pris en compte et instruit.

Pour plus d'Information : " Déclarer un effet indésirable "

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