altGérard Vincent, délégué général de la Fédération Hospitalière de France, nous donne sont avis sur la grève annoncée entre Noël et le jour de l'an pour médecins de ville et à partir du 5 janvier 2015 pour les cliniques privées.

La grève va peser sur le service public à savoir sur les services d'urgences hôpitaux publics. Ce sont à la fois les usagers, mais aussi les personnels de nos hôpitaux publics, qui aspirent légitimement à partir en vacances, qui vont être pénalisés

Il n'y aura pas trop de conséquences sur nos activités de chirurgie, ni sur les activités de médecine en général, sauf si une épidémie vient compliquer les choses. Ce qui est à craindre, c'est une saturation de l'activité obstétricale. Il va être difficile d'absorber les 25% d'accouchements qui sont actuellement assurés par les cliniques privées. Un accouchement c'est une urgence.

Aujourd'hui les cliniques autorisées, qui exercent ces activités d'urgences et qui font grève, ne sont pas dignes d'assurer le service public, et nous considérons que l'état doit leur retirer son autorisation d'exercer une activité d'urgence. La mission de service public doit être assumé et elle ne s'interrompt pas à sa guise.

Ce mouvement de grève ne démontre pas la responsabilité des cliniques dans la mission de service public qui leur a été confié. La Fédération de l'Hospitalisation Privé revendique le droit d'exercer des missions de service public, elle doit donc faire preuve de responsabilité, en faisant grève elle démontre le contraire.

Monsieur Gérard Vincent nous parle ensuite du financement des hôpitaux, et du déficit qui représente actuellement 0,2% à 0,6% du budget alloué par l'état.

Interview de Gérard Vincent


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