altLa nouvelle campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a été lancée par le Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. La grippe saisonnière touche chaque année, en France, de 2 à 7 millions de personnes et entraîne des milliers de décès, notamment des personnes de plus de 65 ans.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) soutient cette nouvelle campagne et invite tous les acteurs de santé à se mobiliser dans cette action de prévention.


La  vaccination est le meilleur moyen de se protéger de la grippe

Les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année en France au cours de l’automne et de l’hiver. Souvent considérée comme bénigne, la grippe peut pourtant entraîner des complications graves, principalement parmi les groupes à risque (très jeunes enfants, personnes âgées, personnes souffrant de certaines maladies chroniques, immunodéprimées ou femmes enceintes) mais également parmi les personnes ne présentant pas de facteur de risque.

La politique vaccinale en France vise à protéger les personnes pour lesquelles la maladie grippale représente un danger. Les populations ciblées sont donc les personnes les plus fragiles et les professionnels de santé. Les recommandations de vaccination antigrippale, insérées dans le calendrier vaccinal révisé chaque année, sont élaborées par le Ministère chargé de la santé après avis du Haut Conseil de la Santé Publique (HSCP).

En France, cinq vaccins grippaux inactivés sont commercialisés dans le cadre de cette campagne (Agrippal, Influvac, Fluarix, Immugrip et Vaxigrip). Ces vaccins trivalents inactivés peuvent être utilisés dès l’âge de six mois et peuvent également être proposés chez la femme enceinte à tout stade de la grossesse.

Plus de cinquante années d’utilisation dans le monde de ces vaccins trivalents en confirment la sécurité d’emploi. Les effets indésirables les plus fréquents sont des effets bénins et transitoires comme des réactions au site d’injection (douleurs et rougeurs), voire des réactions systémiques telles que des douleurs musculaires, des malaises, des céphalées et/ou une fièvre légère.

La survenue de réactions allergiques graves demeure quant à elle extrêmement rare (<1 cas/million de doses vaccinales).

Si une association entre la vaccination antigrippale et la survenue d’un syndrome de Guillain-Barré, affection auto-immune neurologique, a été évoquée en 1976 aux Etats-Unis lors d’une campagne de vaccination de 45 millions de personnes contre la grippe porcine, une revue de la littérature montre que ce risque est rare. Il ne concerne en effet qu’un cas de plus par million de personnes vaccinées par rapport à la fréquence attendue dans la population adulte. En revanche, la grippe est considérée comme un des facteurs de risque possible du syndrome de Guillain-Barré avec une incidence de l’ordre de 4 à 7 pour 100 000 sujets grippés.

Il est important de préciser également que les vaccins, comme tous les médicaments, font l’objet d’une surveillance régulière de la sécurité tant au niveau national qu’au niveau européen.

L’ANSM rappelle que la vaccination reste le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie et protéger les populations les plus vulnérables.

 

La grippe ce n’est pas rien, alors je fais le vaccin

  • Le vaccin contre la grippe saisonnière est pris en charge en totalité par l’Assurance maladie pour les personnes ciblées par les recommandations vaccinales du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
  • Les personnes concernées sont invitées à se rendre chez leur médecin qui leur prescrira le vaccin qu’elles pourront retirer gratuitement en pharmacie.
  • Pour les personnes ayant déjà été vaccinées les années précédentes, le dispositif est simplifié. Elles peuvent aller retirer leur vaccin directement en pharmacie et être vaccinées par un(e) infirmier(e) libéral(e).

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être dû à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de pharmacovigilance.
Pour plus d’information : Déclarer un effet indésirable

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