altL’ANSM a tenu le 13 février 2014 un séminaire de son Conseil d’administration afin d’examiner en détails et d’échanger sur deux sujets d’actualité : l’enregistrement et la surveillance des vaccins et l’utilisation des anti-VEGF dans le traitement local de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

En introduction du séminaire, Dominique Maraninchi, directeur général, a fait un rapide retour aux administrateurs sur la journée d’échanges avec les associations de patients et d’usagers qui s’est tenue le 22 janvier dernier. Il a également évoqué le plan cancer 2014-2019 lancé le 4 février par le président de la République, et plus particulièrement les actions qui vont mobiliser l’Agence.


Les équipes de l’ANSM ont ensuite exposé les actions de l’Agence en matière d’enregistrement et de surveillance des vaccins avant un premier temps d’échanges avec les représentants de l’association E3M et le Pr Romain Gherardi, dont l’ANSM finance certains travaux, sur la problématique des adjuvants aluminiques et de la lésion de myofasciites à macrophages.

Les échanges se sont ensuite poursuivis entre les administrateurs et Patrick Perretti-Watel et Pierre Verger dont le projet de recherche sur les « perceptions de la sécurité et de l’efficacité des vaccins dans la population en France : rôle des sources d’information et du statut social » est pour partie financé par l’ANSM dans le cadre de son appel à projets de recherche 2013. Les échanges autour des vaccins ont été complétés par la présentation d’une procédure innovante mise en place par l’ANSM pour assurer un suivi renforcé d’un vaccin méningococcique groupe B (Bexsero) dans des zones géographiques limitées à risque épidémique. Un carnet de vaccination électronique permet d’interroger les personnes vaccinées par SMS afin de recueillir tous les effets indésirables suspectés d’être dus à la vaccination. Ce projet innovant fait également l’objet d’un financement par l’ANSM.

Le deuxième sujet concernait l’utilisation des inhibiteurs des facteurs de croissance de l’endothelium vasculaire (anti-VEGF) dans le traitement local de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et autres rétinopathies, dans un contexte de débats sur le coût des médicaments et de recherche de minimalisation des coûts pour l’assurance maladie. Les équipes de l’ANSM ont exposé aux administrateurs les différences sur le plan moléculaire et cinétique entre les deux anticorps (Avastin et Lucentis) ainsi que les données précliniques disponibles permettant de comparer les deux produits en termes d’efficacité et de sécurité. Des méthodologistes de l’équipe du Gefal (Groupe français Avastin versus Lucentis dans la DMLA néovasculaire) des Hospices civils de Lyon ont également présenté en séance les conclusions d’une revue des essais cliniques disponibles.  S’il apparait que l’efficacité des deux produits dans le traitement de la DMLA est équivalente, les données concernant la sécurité ne sont à ce stade pas suffisamment robustes  sur le plan scientifique pour conclure. Le contexte règlementaire concernant ces pratiques a été exposé de même que ses possibilités d’évolution dans le cadre national et européen.

Ce séminaire a permis un échange libre et constructif entre équipes de l’Agence, invités et administrateurs et s’est déroulé dans un climat placé sous le signe du partage d’informations et de l’écoute mutuelle.

>>>  Documents relatifs à l’enregistrement et à la surveillance des vaccins

Résumé des projets de recherche sur les vaccins financés par l’ANSM :

Lire aussi :

>> > Documents relatifs à l’utilisation des anti-VEGF dans le traitement local de la DMLA

Lire aussi :

Ajouter un Commentaire


Code de sécurité
Rafraîchir

Vitrines Sociétés

Voir toutes les vitrines