THERAVECTYS clôt le recrutement des patients pour l'essai clinique de phase I/II de son candidat vaccin thérapeutique anti-VIH
05 Février 2014
|Première utilisation mondiale de la technologie des vecteurs lentiviraux dans le domaine vaccinal
Paris, le 5 février 2014 - THERAVECTYS, société française de biotechnologies spécialisée dans le développement de vaccins basés sur la technologie des vecteurs lentiviraux, annonce aujourd'hui la fin du recrutement des patients pour son premier essai de vaccination thérapeutique anti-VIH se déroulant en France et en Belgique. Cette étude de première administration à l'homme vise à étudier la sécurité, la tolérance et l'immunogénicité de son candidat vaccin chez des patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART). 36 patients ont été inclus dans cette étude. Des résultats préliminaires seront disponibles à partir de juin 2014 et des résultats définitifs dans les 12 prochains mois. Odile Launay, Coordinatrice de l'essai clinique, indique : « Je tiens à remercier vivement tous les centres participants à cette première mondiale d'un essai vaccinal utilisant des vecteurs lentiviraux. La recherche d'une solution vaccinale pour les patients infectés par le VIH reste une priorité et l'essai en cours participe à la réalisation de cet objectif.» Paul GINESTE, Directeur Développement Clinique, indique : « C'est une étape importante qui vient d'être franchie par THERAVECTYS avec l'aide des centres participants à cet essai. Elle nous permet de planifier l'analyse des résultats qui conduiront certainement THERAVECTYS à poursuivre le développement de son candidat vaccin pour un enregistrement dans cette indication» L'Organisation des Nations Unis estime qu'environ 34 millions de personnes sont infectés par le VIH au niveau mondial. L'Afrique sub-saharienne reste de loin la partie du monde où l'incidence est la plus élevée et représente 69% des cas mondiaux. En Europe et sur le continent américain le nombre de personnes infectées est estimé respectivement à 2,3 millions et 3 millions. Les associations de traitements antirétroviraux ont permis de retarder l'apparition de la phase SIDA. Ces traitements doivent cependant être maintenus à vie afin de maintenir le plus longtemps possible l'infection à un état quiescent. La stimulation par un vaccin du système immunitaire des personnes infectées pourrait, soit permettre un sevrage en traitement antirétroviraux, soit diminuer significativement le nombre et les doses de ces traitements antirétroviraux, tout en préservant un contrôle de l'infection. A propos du candidat vaccin Le vaccin thérapeutique anti-VIH, premier candidat issu de la recherche THERAVECTYS, utilise la technologie propriétaire des vecteurs lentiviraux à visée vaccinale. Contrairement aux autres vecteurs de transfert de gènes, les vecteurs lentiviraux ont la capacité d'induire une réponse immunitaire cellulaire et humorale, à la fois forte, durable et diversifiée. Cette réponse immunitaire induite est spécifique du VIH et des cellules infectées par le virus. Elle participe au contrôle par le système immunitaire de cette infection. A propos de THERAVECTYS THERAVECTYS, société française de biotechnologies, développe une nouvelle génération de vaccins basés sur la technologie des vecteurs lentiviraux. Issue de travaux de recherche fondamentale menée à l'Institut Pasteur, cette technologie de rupture devrait permettre de prévenir ou de traiter efficacement de nombreuses pathologies contre lesquelles l'induction d'une réponse immunitaire notamment cellulaire efficace est nécessaire : maladies virales (VIH), bactériennes ou parasitaires, cancers.... Forte d'un accord de licence exclusif et mondial avec l'Institut Pasteur, du soutien renouvelé de ses investisseurs et des pouvoirs publics (BPI France, ANR), THERAVECTYS poursuit ses efforts de recherche et développement pour lutter contre d'autres pathologies. Seule, ou en collaboration avec d'autres laboratoires pharmaceutiques, THERAVECTYS a engagé le développement de nouveaux candidats vaccins. La phase I/II d'un deuxième candidat vaccin, dans le domaine de l'oncologie, doit démarrer dans les 12 prochains mois.