20 Janvier 2014
|Avec l’AIDUCE, les utilisateurs européens d’e-cigarette s’unissent pour appeler à la suppression des dispositions incohérentes et dangereuses pour la santé publique de la directive sur les produits du tabac. Ils demandent que la régulation de l’e-cigarette s’appuie sur des études objectives et sérieuses et non sur des préjugés infondé.
Association indépendante d'utilisateurs de cigarette électronique français, l'AIDUCE participe, sous l'égide de l'INC au collectif national de réflexion sur l'avenir de la cigarette électronique en France, en association avec le Collectif des acteurs de la cigarette électronique (Cace) et L’Office français de prévention du tabagisme (OFT). Parallèlement, l'association s'est joint à la plainte déposée auprès du médiateur européen par Clives Bates, ex-directeur de Action on Smoking and Health (ASH) à l'encontre des réglementations anticonstitutionnelles visant l’e-cigarette portées par le projet de directive sur les produits du tabac.
Interlocuteur central sur le plan national, l'AIDUCE collabore à la première déclaration collective des différentes associations d'utilisateurs européennes diffusée simultanément dans 12 pays de l'Union.
"La Commission Européenne et le Conseil de l'Europe tentent de forcer la main au Parlement afin qu'il accepte une Directive des Produits du Tabac (TPD en anglais) susceptible de faire retirer du marché les cigarettes électroniques les plus efficaces.
Ce projet de directive est absurde, il entraînerait un retour au tabac de milliers de personnes, risquant de causer la mort prématurée de la moitié d'entre eux.
La commission européenne a publié les références utilisées pour élaborer cette ébauche et il est très inquiétant de constater à quel point des études scientifiques ont pu être détournées de leurs conclusions ; on peut d'ailleurs se demander dans quelle mesure l'intention est délibérée.
De récentes recherches scientifiques indiquent au contraire que la cigarette électronique est l'outil le plus formidable jamais inventé pour réduire les risques en matière de santé publique, et qu'il faut en favoriser l'usage en sa qualité d'alternative pour éventuellement en finir avec le tabac.
Nous, les vapeurs européens* et nos associations, demandons en conséquence aux députés européens de retirer de la TPD toutes les mentions assimilant la e-cig à un produit du tabac et de faire amender l'article 18 afin d'initier la mise en place d'une consultation des parties concernées, y compris les utilisateurs, dans un processus objectif basé sur des faits concrets, qui pourrait aboutir dans les 2 ans sur des propositions de réglementations spécifiques dans le cadre de la Directive sur la sécurité des produits de consommation courante.
Nos organisations nationales se chargeront de faire connaître au public les incohérences et les contradictions contenues dans un projet qui méprise ouvertement les procédures de décisions au niveau européen.
Serait-ce trop demander, d’avoir des décisions politiques judicieusement fondées sur des données concrètes ?"
* Belgique, Pays-Bas, France, Espagne, Danemark, Royaume-Uni, Suisse, Allemagne, Autriche, Norvège, Pologne, Hongrie