altA l’occasion du congrès annuel de l'Association Dentaire Française (26-30 novembre 2013), l'Union Française pour la Santé Bucco-dentaire (UFSBD) et le magazine Webdentiste ont commandé à l’Ifop une enquête sur le rapport des Français à leur dentiste et l’accès aux soins bucco-dentaires.

Les principaux enseignements de l'enquête

  • La proportion de Français qui respectent les prescriptions en matière de suivi dentaire est en hausse : 59% des Français consultent leur dentiste au moins une fois par an (contre 52% en 2009)
  • L’image des dentistes auprès des Français est toujours aussi bonne : 91% des personnes interrogées ont bonne image de leur dentiste
  • Néanmoins, plus d’un Français sur trois (35%) a déjà renoncé à des soins dentaires en raison du coût du traitement : les personnes ayant déjà dû y renoncer pour des raisons financières étant surreprésentées en Île-de-France (46%) et chez les personnes ne bénéficiant pas de couverture complémentaire (46%)
  • De manière plus générale, on note que le coût de la consultation arrive en tête des raisons avancées par les Français pour expliquer pourquoi ils ne sont pas allés chez un dentiste au cours des deux dernières années (33%), devant la peur du dentiste (29%) et le manque de temps (23%)


Webdentiste et l'UFSBD publient une étude IFOP qui montre que les Français ont confiance en leur dentiste, conscients de la recommandation de consulter une fois par an, mais sont encore 41% à ne pas être allé chez leur dentiste ces 12 derniers mois. Les résultats de l'enqte éclairent sur les raisons de ce comportement à risque et dépassent les clichés sur les soins dentaires.


Une confiance entre patient et soignant, mais des comportements à risque


91% des Français disent avoir une bonne image de leur dentiste, et le taux de Français qui respectent la consultation annuelle progresse depuis 2009 (59% contre 52%). Toutefois, 41% des Fraais ne vont toujours pas chez leur dentiste une fois par an (14% depuis plus de 2 ans), ce suivi gulier pourtant fondamental à la préservation de leur capital dentaire. Cette consultation, intégralement prise en charge pour les 94,7% des Français qui béficient d'une couverture complémentaire, permet en effet le pistage précoce de maladies carieuses et parodontales, puis la réalisation des soins conservateurs cessaires sans supplément (radiographie, tartrage, soins conservateurs, vitalisation).


Des freins à la consultation qui peuvent être levés par une plus forte sensibilisation


Contrairement aux idées reçues, la première raison de ce « rendez-vous manqué » est le sentiment de « ne pas en avoir eu besoin » (48%), le sentiment de « non-priorité » (33%) avant le coût supposé d'une consultation (33%). Les traditionnelles raisons de non-onsultation sont plus faibles : la peur du dentiste (29%) et le manque de temps (23%). Autant de freins à la consultation qui pourraient être levés par l'accès à l'information et la sensibilisation des Français par des messages de pvention et de dagogie.


Le ct des soins : vraiment trop chers ou surtout mal expliqués ?


35% des Français ayant consulté disent avoir renoncé à des soins dentaires en raison du coût du traitement proposé. Cependant ltude met en évidence que derrière ce renoncement économique énoncé se cache d'autres raisons. En effet, le manque d'implication et de motivation àbloquer le budget cessaire aux soins expliquent également ces importants renoncements : 83% des Français pourraient changer d'avis avec une proposition de soins alternatifs, 73% avec de meilleures informations sur le reste à charge, et 63% avec des explications sur les conséquences de la renonciation des soins sur la santé.


La Présidente de l'UFSBD, le Dr. Sophie Dartevelle, explique qu' « il est plus que jamais nécessaire d'expliquer les conséquences d'une absence de suivi pour la santé », et ajoute « les polémiques et clichés sur le coût de la santé dentaire conduisent à un amalgame entre consultation, soins conservateurs et traitements prothétiques. Cela contribue à dissuader les français de consulter gulièrement, et ainsi ne à une dégradation de la santé buccodentaire... qui elle, deviendra oreuse à soigner ».


Pour le Directeur Géral de Webdentiste, Franck Rouxel, « cette étude témoigne de l'attente

de communication et compréhension des patients, afin de les rassurer et d'envisager la santé

comme un partenariat entre patient et soignant. »


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