21 Octobre 2013
| Ce nouvel établissement offre au CHU l'occasion de repenser son projet médical avec la volonté de proposer des prises en charges spécialisées et personnalisées.
La prise en charge du patient sera organisée en fonction de la spécialité psychiatrique dont il relève et non plus, comme souvent en France, par rapport à une zone géographique.
Nîmes le vendredi 18 octobre 2013 Le CHRU de Nîmes inaugure son nouveau bâtiment de clinique psychiatrique. Cette construction de plus de 8000m2 répond aux besoins d'une psychiatrie moderne, à la fois ouvert et offrant les meilleures garanties de sécurité et de respect de la personne. Le bâtiment privilégie les chambres individuelles, la richesse des espaces de vie et des espaces thérapeutiques. Il est équipé de nouvelles fonctionnalités permettant d'assurer la surveillance des patients hébergés, notamment dans le cas de pathologies lourdes.
L'arrivée du nouveau bâtiment permet une réelle modernisation de l'organisation médicale avec un changement dans la prise en charge, en fonction de la spécialité psychiatrique, et non plus, comme c'est le cas dans la majorité des établissements français, en fonction du lieu d'origine. Deux nouvelles unités voient le jour : la clinique de la psychologie médicale de la personne âgée et celle du jeune adulte représentant une capacité d'accueil supplémentaire de 40 lits. L'architecture fonctionnelle du nouveau bâtiment rend possible une hospitalisation spécifique pour tous les âges de la vie.
La restructuration de la psychiatrie, soutenue par l'Agence Régionale de Santé, engage la création de 67 postes ETP toutes disciplines confondues. Elle permet également au CHRU de Nîmes de renforcer l'offre départementale en psychiatrie et de répondre à l'ensemble des besoins de psychiatrie de la population.
La prise en charge du patient se structure aujourd'hui autour de compétences médicales transversales : thérapies cognitives et comportementales, traitement des troubles de l'humeur, accueil de crise, psychiatrie de liaison, psychothérapie par mouvements oculaires rapides, addiction aux produits illicites, équipe mobile de précarité, recherche psycho-pharmacologique, géronto-psychiatrie.
L'ergothérapie, la musicothérapie, la psychomotricité, le sport, la cuisine thérapeutique, l'esthétique et d'autres pratiques de soins non médicamenteuses ont leurs espaces dédiés et jouent un rôle important au sein de cette nouvelle organisation.
« Le Pôle Psychiatrie continue à s'investir dans diverses missions de recherche. Il participe activement aux missions universitaires et à l'enseignement à la faculté. » Commente le Dr Mocrane Abbar, chef du pôle de psychiatrie.
À propos du CHU de Nîmes : Carémeau a 10 ans
Le CHU de Nîmes dispense des soins de la plus haute qualité à tous ses patients. Il est en mesure de répondre au mieux aux attentes des malades en optimisant leur parcours de soins. Cette amélioration passe par la diminution de la durée de leur séjour à l'hôpital, le raccourcissement des délais d'attente aux urgences, l'extension de la médecine ambulatoire et les alternatives à l'hospitalisation.
Fort de ses finances saines, le CHU de Nîmes s'est lancé en 2007 dans un vaste programme de développement et d'innovation comprenant : l'acquisition de matériel de pointe, la construction d'un centre de cancérologie, le déploiement d'un centre de simulation médicale et l'essor de l'hôpital numérique.
L'hôpital se consacre aussi à la recherche, avec des structures dédiées menant à plus de 1 200 publications scientifiques et à la mise en place d'études cliniques innovantes.
Aujourd'hui, le CHU compte plus 5 000 collaborateurs, ce qui fait de lui l'un des employeurs régionaux les plus importants. Il soigne plus de 129 000 patients par an et travaille en étroite collaboration avec la médecine de ville.