27 Septembre 2013
|La Médecine Physique et de Réadaptation vise à aider les patients dans leur récupération optimale d’une vie normale. Cette médecine moderne est basée sur la restauration et la compensation des différentes fonctions corporelles, et vise à l’adaptation optimale de l’individu à son environnement dans le respect de ses aspirations et habitudes de vie. Parmi ces moyens, l’activité physique, le mouvement, la marche, l’équilibre tiennent une place importante en s’appuyant sur l’étude du souffle, du cœur, de l’activité physique et des muscles. Comprendre et améliorer l’adaptation de l’organisme et de l’individu à ses nouvelles conditions après une maladie, un accident ou devant un trouble à la naissance impose une bonne connaissance du développement, des apprentissages et réapprentissage, de la réparation et de la plasticité des fonctions et des structures humaines.
Pour mener à bien cette nouvelle médecine, différents champs disciplinaire entrent en compte telles les sciences de l’ingénieur et les nouvelles technologies de l’image et de l’information, la robotisation et les automatismes, la domotique, la mécanique, les principes d’apprentissage et les matériaux.
Cette médecine fait du patient l’acteur majeur de son traitement, et lui donne toutes les clefs pour s’auto-soigner, prévenir les complications, réduire le risque prévisible et favoriser les interactions avec les autres et son environnement. Cette médecine est principalement basée sur la médication par l’exercice, la rééducation et la réadaptation, l’utilisation d’aides techniques, les nouvelles technologies et les programmes d’éducation thérapeutique et vise avant tout à soigner voire guérir, mais aussi à intégrer et faire participer tous les potentiels des personnes atteintes de lésions temporaires ou définitives.
L’individualisation et la personnalisation des traitements permettent d’être au plus près des difficultés exprimées par les patients. Les soins délivrés par la Médecine Physique et de Réadaptation sont souvent des options scientifiquement validées comme pour la réadaptation respiratoire dans l’influence respiratoire obstructive ou la réadaptation des personnes hémiplégiques ou des enfants paralysés cérébraux, la prévention des complications consommatrices de soins chez les personnes paraplégiques ou tétraplégiques. La réadaptation vise à maintenir les personnes malades, handicapées dans leurs lieux de vie dans une autonomie optimale.
A la heure où les charges financières des soins et de l’assistance des personnes handicapées ou dépendantes, atteintes de maladies chroniques ou de séquelles durables sont majeures pour la société, la démarche des soins en MPR permet de faire des économies significatives. Par exemple la réadaptation respiratoire pour les patients atteints de broncho-pneumopathie obstructive fait économiser à la société 5 euros pour 1 euro investi en réadaptation ; l’organisation de la réadaptation des personnes hémiplégiques améliore considérablement le service rendu aux patients avec 30% de handicap en moins pour les AVC.
Le Congrès de la société Savante Française de MPR (SOFMER) étudiera à Reims, au cours de 6 sessions savantes journalières en parallèle, le cas des blessés de guerre, l’arthrose et son parcours de soins globaux, les interfaces Homme-Machine (conférence grand public), la marche et l’équilibre (grand soir de l’équilibre au manège de Reims), l’éducation thérapeutique en MPR, la réadaptation respiratoire et cardiaque, la réadaptation des maladies neurologiques les plus fréquentes de l’adulte : hémiplégie et maladie de Parkinson, la MPR Pédiatrique, la MPR gériatrique et la MPR en cas de maladies cancéreuses, la médecine du sport et le maintien de l’activité physique adaptée chez la personne âgée.
MPR : Ajouter de la qualité, du mouvement et de la performance à la vie