28 Août 2013
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Réunis à Rennes sur le campus de Beaulieu du 29 au 31 août 2013, des experts internationaux des systèmes de santé des pays latins se pencheront sur : · la prise en charge des maladies chroniques, un enjeu pour les systèmes de santé, un enjeu de société · la promotion de la légalité comme moyen de lutte contre les conflits d'intérêts et la corruption dans les systèmes de santé · les impacts de la crise économique sur les systèmes universels de santé Point presse et interviews anticipées Cet événement scientifique d'envergure offrira l'occasion d'interroger, en français, certains de ces experts. Un échange avec la presse est ainsi proposé le vendredi 30 août à 17h30 (bât. 12D du campus, ISTIC) Par ailleurs, des intervenants se sont rendus disponibles pour des interviews anticipées par téléphone. Intervenants francophones joignables en amont du colloque Gianfranco Domenighetti : professeur des universités de Genève, Lausanne et Lugano (économie et sciences sociales), ancien directeur du service cantonal de la santé publique du Tessin, expert auprès de l'OMS. Marie-Lise Lair : directrice du Centre d'études en santé au Centre de recherche public de la santé (Luxembourg) et présidente actuelle de l'ALASS. Carlo de Pietro : professeur à l'université de Bocconi, de Lausanne, à la SDA Bocconi School of Management (chef de recherche sur le marché du travail et la gestion des ressources humaines, au sein du Centre de recherches sur la santé et la gestion de la protection sociale). Anna Maria Malik : médecin, ancienne directrice de la PROAHSA (Brésil) Bernard Odier : psychiatre, responsable de la polyclinique de l'ASM13 (Paris) André Grimaldi : professeur d'endocrinologie et ancien chef du service de diabétologie à la Pitie-Salpêtrière. A publié L'hôpital malade de la rentabilité (Fayard, 2009), coauteur du Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire (Odile Jacob, 2011). (Intervention colloque prévue le samedi 31 août, 9h). Jean-Pascal Devailly : responsable de l'unité de médecine physique et de réadaptation de l'hôpital Bichat (AP-HP) Jean-Luc Roelandt : psychiatre, co-auteur du rapport Piel-Roelandt (État des lieux de la santé mentale, 2001) pour le ministère de la Santé, directeur du centre collaborateur français de l'OMS pour la recherche et la formation en santé mentale. Organisation du colloque Le 24e colloque de L'Association latine pour l'analyse des systèmes de santé (ALASS) est accueilli sur le campus de Beaulieu par L'université de Rennes 1 et par l'École des hautes études en santé publique (EHESP), avec le soutien de la Région Bretagne de Rennes Métropole et de la société Secodif. Contact : Jean-Pierre Escaffre, maître de conférences en gestion à l'UR1/ISTIC Objet du colloque Pour thème principal de son colloque 2013, l'ALASS a choisi : « Les maladies chroniques, un enjeu pour les systèmes de santé, un enjeu de société » Asthme, cancer, diabète, maladies cardiovasculaires, VIH, maladie d'Alzheimer, troubles psychiatriques, etc. : des millions de personnes souffrent d'une maladie chronique, nécessitant pour plus de la moitié des prises en charge de longue durée. Les progrès médicaux et allongement de la durée de vie tendent à accentuer l'ampleur de ce phénomène. Ces maladies chroniques s'accompagnent fréquemment d'autres troubles ou maladies associées, d'où l'organisation complexe de la prise en charge. L'ampleur de son financement en fait un défi majeur à relever par les sociétés et les nombreux professionnels qui sont alors sollicités : sanitaires, medico-sociaux, sociaux, élus politiques locaux ou nationaux, associations de patients ou de familles. Les maladies chroniques représentent ainsi non seulement un enjeu de santé publique, mais, au delà, un enjeu de société. Se pose alors, pour les patients atteints de telles maladies, le passage de soins pensés comme une succession d'actes ponctuels et indépendants à des soins coordonnés le long des divers parcours de prise en charge. Il s'agit en effet d'éviter des interventions parfois redondantes, parfois trop précoces ou inversement trop tardives, parfois incomplètes ou inutilement lourdes. CALASS 2013 visera donc à répondre aux questions posées par cette évolution nécessaire. Présentation de l'ALASS L'ALASS est un réseau vivant de scientifiques (professeurs et chercheurs) et de professionnels du domaine sanitaire (gestionnaires, planificateurs, concepteurs de politiques) intéressés à contribuer à la résolution de nombreux problèmes concernant les systèmes de santé des pays latins. Les participants au colloque CALASS 2013 viennent d'Europe (France, Italie, Suisse, Belgique, Luxembourg, Roumanie, Espagne, Portugal), des Amériques du Nord (Canada) et du Sud (Brésil, Colombie, Mexique), ou même d'Afrique(Algérie). Pourquoi les pays latins ? L'ALASS part de l'hypothèse qu'il existe une culture latine commune. Ceci se manifeste, entre autres, par la perception de la qualité de vie, les comportements en matière de prévention des maladies et l'utilisation des services de santé, sans oublier les particularités nationales, régionales et locales. Ces caractéristiques communes facilitent la compréhension des problèmes particuliers des différents pays et permettent d'adapter les mêmes solutions à des lieux distincts. L'EHESP L'École des hautes études en santé publique (EHESP) est un établissement public de l'État à caractère scientifique, culturel et professionnel. L'EHESP est membre fondateur du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) Sorbonne Paris Cité, membre associé de l'université européenne de Bretagne (UEB) et membre de la conférence des grandes écoles. L'EHESP a le statut de « grand établissement » (loi du 9 août 2004 et décret du 7 décembre 2006). Véritable plateforme pour l'enseignement et la recherche en santé publique, l'EHESP est structurée selon 6 départements (sciences de l'information et de biostatistiques / épidémiologie / santé, environnement et travail / Institut du management / sciences humaines, sociales et des comportements de santé / sciences infirmières et paramédicales) intégrés dans un projet interdisciplinaire avec 6 centres interdisciplinaires de recherche). L'EHESP propose 14 filières de formation de cadres des trois fonctions publiques (Etat, hospitalière et territoriale), 11 spécialités de diplôme national de master, 2 diplômes de mastères spécialisés, un titre d'ingénieur, 6 parcours de doctorat et une offre très riche de formation tout au long de la vie. En 2012, l'EHESP c'est 90 professeurs permanents, 1300 élèves provenant d'une quarantaine de pays différents, 1400 conférenciers, et 17 accords de mobilité Erasmus