altPierre Cohen, maire de Toulouse et Président de l’Association Oncopole de Toulouse, a accueilli, ce lundi 15 juillet 2013, la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Marisol Touraine, ainsi que Geneviève Fioraso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour une visite du chantier de l’Institut Universitaire du Cancer. Evoquant à cette occasion le rapport interministériel dédié à l’IUC, rédigé par les Professeurs Philip et Syrota et qui vient d’être rendu public, Pierre Cohen a salué les avancées conséquentes du projet de gouvernance scientifique du site. Il s'est également félicité de l'ouverture prochaine de l’IUC : le symbole de la concertation et de l’intégration réussie entre les différents acteurs de la lutte contre le cancer accueillera ainsi ses premiers patients à la mi 2014.

Mandatés par les Ministres Marisol Touraine et Geneviève Fioraso, Thierry Philip, spécialiste en cancérologie, et André Syrota, président directeur général de l’Inserm et expert en médecine nucléaire, ont aujourd’hui rendu public leur rapport interministériel sur le projet médical et scientifique et la gouvernance de l’Oncopole de Toulouse.

Un pas de plus franchi dans la gouvernance intégrée de l’Oncopole
Le rapport met en lumière la montée en puissance des synergies observables entre l’ensemble des acteurs de la lutte contre le cancer, et l’avancée considérable du projet médico-scientifique de l’Oncopole. Il fait par ailleurs état d’un élargissement concerté de sa gouvernance, au profit d’une réorganisation complète de la prise en charge cancérologique des patients à Toulouse en lien avec les Centres Hospitaliers de Purpan, Larrey et Rangueil. Marisol Touraine, Ministre de la Santé, a par ailleurs souligné « la dynamique nouvelle que connait l’Oncopole depuis ces dernières années » et a félicité Pierre Cohen, pour avoir « su engager une approche active et énergique permettant de donner du sens au projet de l’Oncopole ».

Pierre Cohen, président de l’Association Oncopole, a déclaré « se féliciter de la publication de ce rapport, que nous avions instamment appelé de nos voeux et qui répond à notre souhait de donner un éclairage clair et précis sur la gouvernance du projet médico-scientifique du campus mais également de son intégration dans l’offre cancérologique de la Région. Ses conclusions confortent l’utilité de nos efforts dans la lutte organisée contre le cancer, première cause de mortalité en France. L’Oncopole est bel et bien en ordre de marche : déjà 1 400 salariés sont installés sur le site. L’Institut Universitaire du Cancer ouvrira ses portes aux patients mi 2014. Ainsi, ce seront bientôt près de 2 000 spécialistes de la recherche, du soin, et de la formation, qui nous rejoindront ».

Un dynamisme que vient notamment illustrer le projet CAPTOR (pour Cancer Pharmacology of Toulouse Oncopole & Region), initié en janvier 2013 et financé par 10 millions d’euros d’Investissements d’Avenir. « CAPTOR, destiné à mettre au point de nouveaux médicaments contre le cancer, est en effet la démonstration de la dynamique partenariale qui existe concrètement entre l’Oncopole et le monde industriel, poursuit Pierre Cohen. L’Institut Universitaire du Cancer et le Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse donneront à CAPTOR les moyens de son ambition, comme l’a souligné le rapport interministériel ». Une attractivité qui ne se dément pas, en témoigne l’implantation des grandes entreprises pharmaceutiques sur le site : Pierre Fabre, Cyclopharma, et Sanofi-Aventis. En vue de poursuivre cette tendance, Toulouse Métropole, en accord avec la Région Midi-Pyrénées, a lancé avec l’Etat un appel à projet, Oncosantech, afin d’accueillir sur le site une ou deux autres entreprises dont les activités seraient liées aux projets scientifiques du site.

Ces synergies seront renforcées par l’arrivée en 2017 de l’Aérotram, qui contribuera à faciliter les déplacements des étudiants et des chercheurs d’un site à l’autre, comme l’a souligné Pierre Cohen : « A l’origine, l’Oncopole s’appuyait sur des compétences scientifiques et industrielles incontestables, mais il était coupé du territoire. Nous en avons fait un véritable campus, sur lequel toutes les forces vives de la lutte contre le cancer trouvent leur place. Un campus intégré dans sa ville, relié à elle par différents aménagements cyclistes et routiers, et bientôt par l’Aérotram, qui reliera en 10 minutes les sites de Langlade, de l’Université Paul Sabatier, et du CHU de Rangueil. C’est une incroyable synergie clinique, universitaire, scientifique et économique, qui prend vie sous nos yeux ».

« Notre innovation et notre dynamisme collectif ont ainsi payé, conclut Pierre Cohen. Grâce à la mobilisation concertée des acteurs publics et privés de la recherche, de la formation et du soin, que nous avons eu à coeur d’intégrer étroitement au projet de l’Oncopole, celui-ci revêt désormais un caractère unique en France et en Europe en matière de coopérations hospitalières. L’ouverture de l’IUCT en avril 2014 marquera un tournant dans la vie de l’Oncopole et confortera son rayonnement médico-scientifique à l’international. Cette réussite nous incite à intensifier nos efforts en matière de prévention et d’accompagnement des patients et de leur famille, qui restent au coeur de notre engagement ».

L’IUC EN CHIFFRES :
- 1 200 professionnels de santé
- Un plateau d’hospitalisation mutualisée de 306 lits
- 36 salles de consultation
- Des plateformes diagnostiques et thérapeutiques mutualisées :
o 7 salles de radiothérapie
o 1 unité de soins intensifs
o Un bloc opératoire de 9 salles
o 1 plateau technique de médecine nucléaire
o 1 plateau technique d’imagerie
o 1 service de biologie hématologique (CHU)
o 1 service d’anatomo-pathologie mutualisé CHU-Institut Claudius Regaud
- Des plateformes techniques d’innovation (ressources biologiques, analyse moléculaire, imagerie, biothérapie)


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