| 04 Juin 2013
Peut-on imaginer remplacer l’analyse sensorielle des produits cosmétiques,réalisée par des panels humains, par des instruments de laboratoire ?Unité de Recherche en Chimie Organique et Macromoléculaire (FR CNRS 3038, EA 3221), Université du Havre
L’industrie cosmétique est soucieuse de proposer aux consommateurs des produits sûrs, efficaces et procurant un ensemble de plaisirs sensoriels. Les chercheurs impliqués dans toutes les phases de conception des produits cosmétiques doivent ainsi sans cesse innover pour développer de nouvelles textures. Or, l’analyse sensorielle étant lourde et coûteuse à mettre en œuvre, des modèles prédictifs de descripteurs sensoriels, basés sur des mesures physiques, sont développés dans le but de permettre toujours davantage d’innovation. Un tour d’horizon des avancées récentes dans ce domaine est proposé, illustrant les enjeux et les apports comme les limites de ces approches nouvelles
Pierre Bourlioux, Membre titulaire de l’Académie nationale de Pharmacie
Patrick Mura, Membre correspondant de l’Académie nationale de Pharmacie, Chef du Pôle Biologie, Pharmacie, Santé Publique - Chef du Service de Toxicologie et Pharmacocinétique, CHU de Poitiers
Anne Rouban, Membre titulaire de l’Académie nationale de Pharmacie, détaché, en disponibilité du Ministère chargé de l’Industrie - Direction générale de la compétitivité de l’industrie et des services
Daniel Vasmant, Praticien attaché à l’hôpital d’enfant Armand Trousseau (PARIS)
Responsable de programme à l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) en charge du programme technologies pour la santé (TecSan) et du programme de recherche translationnelle en santé (PRTS)
