10 Janvier 2013
|Que faire ?
Les chiffres révélés par l’enquête Réunica – Ipsos – JNA 2012 « Le capital des jeunes est-il en danger ? » sont éloquents. 69 % des jeunes de 13 à 25 ans écoutent quotidiennement de la musique sur leur lecteur MP3, chaîne Hi-Fi ou Smartphone. 67 % d’entre-eux l’écoutent jusqu’à 4 heures par jour régulièrement. Une durée d’écoute inquiétante. Ce d’autant plus que le volume sonore d’écoute n’est pas moins maîtrisé. Le Docteur Pascal Foeillet, médecin ORL et Secrétaire général de l’association JNA le rappelle régulièrement « On reçoit une population qui présente des symptômes précoces de troubles de l’audition dans nos consultations. Il n’est pas rare de rencontrer des pertes de l’audition chez des jeunes que l’on découvrait autrefois auprès d’une population 20 ans plus âgées. Nous pouvons également observer une recrudescence des acouphènes, le plus souvent suite à exposition lors de concerts ou de soirées en discothèques».
Et lorsque nos oreilles n’y tiennent plus …manque de disponibilité, problèmes de concentration, stress…ou directement trouble irréversible de l’audition
A ce temps d’écoute, il est nécessaire d’ajouter le bruit dans les classes ou amphis, dans le restaurant scolaire, sur le lieu de travail, dans les transports, dans la rue, puis par la télévision….Ce cumul soumet les oreilles à une tension permanente. Le son devient bruit et facteur d’abrutissement agissant sur l’humeur, la disponibilité aux autres, sur les capacités de concentration, la qualité du sommeil, la vie intime et l’état de santé…Ainsi, cette exposition que s’imposent nombre d’individus, quel que soit leur âge, peut aisément expliquer le décrochage scolaire, l’irritabilité au travail, la sensation de fatigue permanente. Le son oui mais à durée et volume maîtrisés et avec des pauses auditives régulières.