altLundi 22 octobre 2012 - L'Union Nationale des Associations d'Infirmiers de Bloc Opératoire Diplômés d'Etat (UNAIBODE) et l'Association des Enseignants des Ecoles d'Infirmiers de Bloc Opératoire (AEEIBO) n'ont toujours pas reçu la moindre réponse des pouvoirs publics à leur demande de renforcement, en urgence, de la qualité et de la sécurité dans les blocs opératoires. Reçus il y a plus d'un mois, au Ministère des affaires sociales et de la santé, les associations avaient demandé  la reconnaissance de leur métier par la modification de l'article R.4311-11 du Code de la Santé Publique qui précisera la nature des actes exercés « prioritairement » par les IBODE, afin de leur reconnaître la « pratique exclusive d'actes prescriptibles par le chirurgien ».

 

Parce qu'il y a une mutation sans précédent, parce que la sécurité à l'hôpital et au bloc opératoire en particulier, constitue une responsabilité régalienne de l'Etat, les « Ibode », clé de voute de la sécurité de l'opéré, demandent l'engagement d'une politique volontariste.

 

Ces textes sont prêts depuis des mois, voire des années. L'infirmier spécialisé au bloc opératoire est un pilier de l'équipe chirurgicale lors des opérations et de leur préparation. Laisser aujourd'hui des professionnels dans le flou le plus total quant aux actes qu'ils sont autorisés à faire, voire laisser des hôpitaux et cliniques les remplacer par des personnels non diplômés met tout simplement la vie des opérés en danger.

 

Dans le cadre de leurs nombreuses réunions et travaux avec le ministère (depuis 2006), les Ibode ont démontré la spécificité de leur métier et la nécessité de faire reconnaitre des actes qui leur seraient réservés au regard de leurs responsabilités et de leur autonomie d'action dans la gestion des risques au bloc opératoire.

 

L'Unaibode et l'Aeeibo demandent en urgence la modification de l'article R.4311-11 du Code de la Santé Publique avec une formulation qui place la sécurité de l'opéré comme axe prioritaire.

 

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L'Unaibode est l'association qui regroupe les associations d'infirmiers de bloc opératoire et défend la qualification des quelques 6.000 IBODE qui exercent en France dans le secteur public et le secteur privé.

Sans eux, il ne peut y avoir de fonctionnement sécuritaire des blocs opératoires.

 


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