Écrit par OMS			
				
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				23 Juillet 2012			
			
				
		
				
				
		  
 WASHINGTON/GENÈVE | 21 juillet 2012 —  L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a identifié quatre mesures  essentielles permettant aux pays de prévenir les hépatites virales B et C  chez les consommateurs de drogues par injection. Sur les quelque 16  millions de consommateurs de drogues injectables dans le monde, on  estime que 10 millions sont infectés par le virus de l’hépatite C. Sans  compter les 1,2 million infectés par le virus de l’hépatite B.
WASHINGTON/GENÈVE | 21 juillet 2012 —  L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a identifié quatre mesures  essentielles permettant aux pays de prévenir les hépatites virales B et C  chez les consommateurs de drogues par injection. Sur les quelque 16  millions de consommateurs de drogues injectables dans le monde, on  estime que 10 millions sont infectés par le virus de l’hépatite C. Sans  compter les 1,2 million infectés par le virus de l’hépatite B.De nombreux  toxicomanes ne sont pas en mesure de se procurer des seringues  stériles : dans certains pays, la distribution ou la possession de  seringues pour un usage autre que médical est illégale. Le risque de  contracter une hépatite et une infection à VIH survient lorsque les  personnes partagent les seringues et les aiguilles. Le matériel  d’injection usagé conserve des traces de sang. Si ce sang est contaminé  par le VIH ou par un virus de l’hépatite ou d’un autre type, la personne  qui utilisera la seringue par la suite risque d’être infectée.
 
Un certain  nombre de pays ont mis en place des programmes visant à réduire les  infections à VIH chez les consommateurs de drogues par injection.
 
« La plupart  des interventions de prévention de la transmission du VIH entre  consommateurs de drogues injectables sont virtuellement les mêmes que  celles qui visent à prévenir les hépatites virales B et C », explique le  Dr Gottfried Hirnschall, Directeur du Département OMS VIH/sida. « Il  est donc logique de réduire le risque de ces deux infections en  associant la prévention de l’hépatite virale à la prévention, aux soins  et au traitement du VIH. »
 
L’hépatite  est une inflammation du foie. Les hépatites B et C sont les causes les  plus courantes de cirrhose et de cancer du foie. L’hépatite virale  progresse plus rapidement chez les personnes vivant avec le VIH en  raison de l’affaiblissement de leur système immunitaire et elle entraîne  des problèmes hépatiques plus graves que chez les personnes non  infectées par le VIH.
 
L’OMS recommande :
 
-  de mettre en  œuvre et de déployer à plus grande échelle les programmes de prévention  du VIH tels les programmes permettant l’utilisation d’aiguilles et de  seringues propres et les thérapies de substitution aux opioïdes  (traitement de la dépendance aux opioïdes par la méthadone ou la  buprénophine) ;
 
-  d’offrir aux  consommateurs de drogues injectables le schéma de vaccination rapide  anti‑hépatite B (durée de trois semaines au lieu de six mois) accompagné  de mesures les incitant à accepter le schéma de vaccination et à le  mener à son terme. Plus de 175 pays ont inclus un vaccin anti-hépatite B  peu coûteux, sans risque et efficace dans leurs protocoles nationaux de  vaccination du nourrisson. L’OMS a déjà recommandé aux pays de prévoir  des vaccinations de rattrapage pour les personnes exposées à un risque  accru d’hépatite, en particulier les consommateurs de drogues par  injection, mais jusqu’à présent cette mesure n’est toujours pas  appliquée de façon systématique. Il n’existe aucun vaccin contre  l’hépatite C ;
 
-  d’utiliser  des seringues « à faible volume nominal inutilisable » qui contiennent  moins de traces de sang après usage, ce qui réduit la survie du VIH et  du virus de l’hépatite C dans le sang restant dans la seringue. Il en  résulte une possible diminution du risque de transmission en cas de  partage du matériel d’injection ;
 
-  de faire participer les toxicomanes aux programmes de prévention de l’hépatite pour obtenir un impact maximal.
 
« Les pays  qui ont adopté une approche de santé publique en matière de consommation  de drogues injectables et de VIH ont réussi à endiguer l’épidémie de  VIH à laquelle ils étaient confrontés. Nous devons faire de même contre  l’hépatite, » dit le Dr Ying-Ru Lo du Département VIH de l’OMS.
 
Les nouveaux  principes directeurs fondés sur une base factuelle s’adressent aux  responsables nationaux de la santé publique, aux directeurs des  programmes portant sur le VIH, la toxicodépendance et la réduction des  risques, à la société civile et aux agents de santé dans les pays à  revenu faible ou intermédiaire. Ils sont conçus pour être adaptés et mis  en œuvre en fonction de la situation et des besoins de chaque pays.
		
		
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