Écrit par Handicap International			
				
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				16 Juillet 2012			
			
				
		
				
				
		
 Lyon, le 16 juillet 2012. Le jeudi 19 juillet marquera le 30e anniversaire  de Handicap International. Présente sur le théâtre des principaux  désastres humanitaires, l’ONG incarne aujourd’hui la volonté  d’intervenir aux côtés des personnes vulnérabilisées par une  catastrophe, un conflit ou une extrême précarité. A la tête de plus de  320 projets dans près de 60 ans pays, l’association a su évoluer et se  structurer pour répondre aux nouveaux enjeux humanitaires posés par la  multiplication des catastrophes, la dégradation de la sécurité et  l’approfondissement des situations de grande pauvreté. Son ambition :  rester présente sur les fronts de l’urgence, tout en ancrant son action  dans la durée.
Lyon, le 16 juillet 2012. Le jeudi 19 juillet marquera le 30e anniversaire  de Handicap International. Présente sur le théâtre des principaux  désastres humanitaires, l’ONG incarne aujourd’hui la volonté  d’intervenir aux côtés des personnes vulnérabilisées par une  catastrophe, un conflit ou une extrême précarité. A la tête de plus de  320 projets dans près de 60 ans pays, l’association a su évoluer et se  structurer pour répondre aux nouveaux enjeux humanitaires posés par la  multiplication des catastrophes, la dégradation de la sécurité et  l’approfondissement des situations de grande pauvreté. Son ambition :  rester présente sur les fronts de l’urgence, tout en ancrant son action  dans la durée. 
 
En  1982, Handicap International est née de l’initiative de deux médecins  français et leurs compagnes, engagés auprès des centaines de milliers de  réfugiés cambodgiens. Fuyant éperdument le régime de terreur des Khmers  Rouges et l’occupation de leur pays par les troupes vietnamiennes, ils  constituaient d’immenses campements de fortune le long de la frontière  thaïlandaise. Parmi eux erraient 6 000 amputés,  principalement victimes  de mines antipersonnel, étrangement privés d’une aide humanitaire  spécifique, en dépit d’un impressionnant déploiement de secours  internationaux.  C’est pour leur venir en aide que Jean-Baptiste et  Marie Richardier, rejoints par Claude et Marie-Eve Simonnot créent  l’association. S’appuyant sur les compétences des réfugiés et les  matériaux disponibles localement, en quelques mois ils ouvriront 17  ateliers de fabrication de prothèses artisanales qui tourneront à plein  régime pendant les 13 années que durera la présence des réfugiés. « Notre réussite doit beaucoup à cette situation extrême » se souvient Jean-Baptiste Richardier, aujourd’hui Directeur général du réseau fédéral.  « Pour tous le besoin était absolument évident ; c’est pour cette  raison que l’efficacité du service rendu a  été perçue comme  spectaculaire ». 
Cambodge,  Roumanie, Rwanda, Sierra Leone, Haïti… depuis cette époque fondatrice,  les équipes de Handicap International ont accompagné les populations  touchées par les plus graves catastrophes écologiques ou d’origine  humaine de ces dernières décennies.  Apportant son soutien en priorité  aux personnes handicapées et à leur famille, et plus largement aux  populations vulnérabilisées par ces épreuves et confrontées au quotidien  à des difficultés majeures, l’association a progressivement  diversifié ses activités : couverture des besoins de base en urgence,  soins aux blessés, appareillage et réadaptation, mais aussi protection  maternelle et infantile, soutien aux familles confrontées au VIH-Sida et  à l’exclusion, prévention de la violence armée, prévention routière…  Sans oublier les projets d’insertion scolaire ou économique, de  formation de compétences locales, de soutien aux associations  communautaires.
 
Fort  de son engagement et de sa légitimité sur le terrain, le réseau  Handicap International s’est engagé avec succès dans le combat pour  l’interdiction des mines antipersonnel. A partir de  1992, l’ONG dénonce  « un massacre programmé et l’inaction des Etats », fonde avec  cinq autres ONG la Campagne Internationale pour Interdire les Mines et  s’implique dans des opérations de déminage et de dépollution. Cette  détermination aboutit en 1997 au Traité d’Ottawa - regroupant  aujourd’hui la signature des 162 Etats ayant renoncé aux mines  antipersonnel - et à la reconnaissance du Prix Nobel de la Paix pour les  ONG de la campagne. Ces mêmes ONG seront encore à l’origine  du Traité  d’Oslo - entré en vigueur en 2010 - qui interdit les bombes à  sous-munitions, un autre type d’arme conventionnelle indiscriminée par  nature, et dont l’écrasante majorité des victimes sont des civils  longtemps après la fin des hostilités. 
Au  fil du temps, l’association fondatrice s’est transformée en une  véritable organisation internationale, structurée pour contribuer à  relever les défis de solidarité et d’accompagnement social des  populations les plus fragiles, dans les suites des conflits armés et des  catastrophes naturelles ; mais aussi pour faire face aux conséquences  de la pauvreté et son cortège de carences qui frappent les structures de  santé et les systèmes sociaux ; pour intensifier ses différentes  actions dans le champ de la prévention des risques parmi les principales  causes de handicap ; pour mener enfin les combats militants qui  favorisent l’accès des personnes handicapées à tous leurs droits. 
Handicap  International, est aujourd’hui constituée de huit associations  nationales implantées en Allemagne, en Belgique, au Canada, aux  Etats-Unis, en France, en Grande Bretagne, au Luxembourg et en Suisse.  Afin d’élargir leur impact, garantir leur indépendance financière et  renforcer leur liberté d’entreprendre, ces huit associations nationales  sont structurées au sein d’une Fédération, un réseau capable de  mobiliser des ressources privées et publiques en constante augmentation,  d’influencer les choix des bailleurs de fond, de sensibiliser le grand  public, et de recruter des spécialistes du monde entier.
		
		
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