Bilan 2011 des expositions professionnelles aux rayonnements ionisants : augmentation du nombre de travailleurs suivis et stabilité globale des expositions
 
				
							
								
					 
				
							
								
					 
				
					
						
		| 12 Juillet 2012
 343 988 travailleurs surveillés en 2011 dans  le cadre des activités professionnelles utilisant des sources de  rayonnements ionisants.
343 988 travailleurs surveillés en 2011 dans  le cadre des activités professionnelles utilisant des sources de  rayonnements ionisants. 
L’IRSN présente le bilan  2011 des résultats de la surveillance des expositions professionnelles  aux rayonnements ionisants, pour l’ensemble des activités civiles et de  défense. L’ensemble de ces activités (secteurs privé et public) sont  soumises à un régime d’autorisation ou de déclaration. Les travailleurs  susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants exercent ainsi  leur activité dans les domaines médical et vétérinaire, nucléaire,  industriel non nucléaire ou encore dans le domaine de la recherche. Avec  un effectif de 343 988, le nombre de travailleurs surveillés en 2011  est en augmentation de 4% par rapport à 2010, principalement en raison  de l’augmentation du nombre de travailleurs suivis dans le domaine des  activités médicales et vétérinaires. Parallèlement, la dose collective [1] augmente de 3%.
Une dose d’exposition externe individuelle moyenne sur  l’ensemble de l’effectif surveillé restée stable en 2011 (0,19  millisievert, comme en 2010). Sur les 343 988 travailleurs  surveillés, 96 % ont reçu une dose individuelle annuelle, du fait de  leur activité professionnelle, inférieure à 1 mSv (millisievert), limite  annuelle réglementaire fixée pour la population générale (code de la  santé publique). Parmi les 14 035 travailleurs ayant reçu plus de 1 mSv,  1 929 travailleurs (soit 0,6 % de l’ensemble des travailleurs  surveillés) ont reçu une dose supérieure à 6 mSv [2],  tandis que douze travailleurs ont reçu une dose supérieure à la limite  réglementaire (20 mSv) fixée par le code du travail. Cette répartition  traduit une stabilité par rapport aux dernières années.
Une contribution limitée de l’exposition interne. Le nombre de cas avérés de contamination interne reste faible : en 2011, 9 travailleurs ont eu une dose engagée [3] supérieure à 1 mSv. La plus forte dose engagée enregistrée est égale à 3,2 mSv.
Des hétérogénéités importantes dans la répartition des doses sont observées selon les domaines d’activité. Ainsi, le domaine médical et vétérinaire, qui regroupe la majorité des  effectifs surveillés (62%), présente une dose individuelle moyenne  faible (0,1 mSv), alors que les travailleurs du nucléaire et de  l’industrie non nucléaire, représentant 29% des effectifs suivis,  reçoivent les doses individuelles moyennes les plus élevées  (respectivement 0,37 et 0,52 mSv). Dans le domaine de la recherche, les  doses individuelles restent en moyenne inférieures à 0,1 mSv. 
Les  cas de dépassement des limites réglementaires (exposition du corps  entier ou des extrémités) sont majoritairement rencontrés dans le  domaine médical, puis dans celui de l’industrie non nucléaire. Les  domaines de la recherche et du nucléaire sont chacun concernés par un  cas de dépassement en 2011.
Si tous les travailleurs exposés sont  enregistrés dans le fichier national SISERI, une information fiable  concernant l’activité précise de ces travailleurs fait encore défaut  dans ce dispositif de traçabilité de leurs expositions. Une meilleure  connaissance des disparités existant selon les secteurs d’activité, les  différents statuts d’emploi ou les métiers, passe donc par une évolution  de ce dispositif. Actée dans le « Plan Santé au Travail » 2010-2014,  cette évolution sera effective sur le plan réglementaire avec la  révision en cours de l’arrêté du 30 décembre 2004 relatif à la carte de  suivi médical et aux informations individuelles de dosimétrie des  travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.
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