| 13 Mars 2012
 Jacques Hureau – rapporteur  Le  signalement des événements indésirables (EI) en médecine et  l’exploitation de l’erreur sont à la base de la gestion des risques dans  les établissements de soins : c’est une exigence du développement de la  culture qualité-sécurité. Ils rendent nécessaire le recours à un double  anonymat : celui de qui signale et celui du dossier médical qui peut  être impliqué dans le signalement. Cette exigence se heurte au dogme de  la transparence édictée par les lois et règlements qui traitent des  droits des patients. Il en résulte une sous déclaration massive des EI  mondialement reconnue et dont les conséquences sont multiples. Faute  d’une protection juridique, le caractère obligatoire réglementaire du  signalement des EI est ressenti comme une délation ou un aveu de faute  et fait craindre des sanctions pouvant aller jusqu’à la judiciarisation.  Une telle protection existe en France dans le droit du travail, dans le  code de commerce et dans le code de l’aviation civile. Elle existe en  santé publique aux Etats-Unis, au Danemark et en Australie. L’Académie  nationale de médecine recommande qu’un texte, inclus dans le code de la  santé publique, mette fin, dans des conditions strictes, à ce contexte  d’insécurité juridique nuisible à un bon développement de la politique  de qualité-sécurité dans les soins donnés aux patients en France. Rapport et recommandation d'un groupe de travail Commission XVII – Ethique et droit
Rapport et recommandation d'un groupe de travail Commission XVII – Ethique et droit 









