| 12 Mars 2012
 L'association ASIGP-VIH, association de Suivi et d’Information des Gays sur la Prévention du VIH s’insurge contre le lancement, en France, du grand Ipergay à l’initiation de l’ANRS depuis Janvier 2012. (www.ipergay.fr).
L'association ASIGP-VIH, association de Suivi et d’Information des Gays sur la Prévention du VIH s’insurge contre le lancement, en France, du grand Ipergay à l’initiation de l’ANRS depuis Janvier 2012. (www.ipergay.fr).
Le but de l’essai   
L’essai   auquel Ipergay et l’ANRS proposent aux gays de participer a pour but   d’évaluer, chez des gays/HSH exposés au risque de contamination par le   VIH, une stratégie de prévention de l’infection par le VIH comprenant un   traitement antirétroviral (Truvada® ou placebo de Truvada®) pris « à  la  demande », sur une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois, le  traitement  étant pris uniquement pendant les périodes d’activité sexuelle.  
Le   principe de cet essai serai d'évaluer une stratégie de prévention de   l’infection par le VIH comprenant un traitement antirétroviral   pré-exposition « à la demande » au sein de la communauté homosexuelle   masculine exposée au risque d’infection par le VIH. (source   www.ipergay.fr)
Dangers d’infection 
Pour   mener à bien cette étude, certains volontaires prendront un comprimé   par jour de Truvada® (tenofovir + emtricitabine) et d’autres un placebo.   L’effet placebo étant une obligation afin que l’étude puisse être   validée scientifiquement. L’étude sera menée sur une durée pouvant aller   jusqu’à 24 mois. Dans ce cas, les risques d’infection sont donc   évidents. L’ASIGP-VIH s’élève contre ceux qui oseraient prétendre qu'une   seule vie foudroyée par le Sida serait le prix à payer pour faire   avancer une phase clinique.
Résistance au traitement et risques de mutation du VIH 
L’étude   sera menée sur une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois. L’ASIGP-VIH   estime que l’on peut s'interroger sur le risque de multiplications de   résistance au Truvada®.
A ce jour, le Truvada® est utilisé en   association avec d’autres médicaments, dans le traitement des   séropositifs. Jamais de façon isolée.
L’ASIGP-VIH   dénonce donc le non-respect des droits et de la vie humaine de la   nouvelle étude « IPERGAY » qui a pourtant démarré en janvier 2012.
« La science n'est pas une roulette russe et les gays ne sont pas de la chair à canon !
Cette étude dépasse les limites de la recherche et du  respect de la vie humaine » 
Stéphane MINOUFLET, 
Président de l’ASIGP-VIH
L’ASIGP-VIH a pour objet le suivi des études et des avancées dans le domaine de la prévention du VIH et information auprès des membres de l'association; la mise en place d'actions en fonction des décisions des membres de l'association.









