| 25 Janvier 2012
L’ANRS tient à saluer l’engagement de ce militant de la lutte contre le sida. Médecin, chercheur, il a dirigé l’ANRS de 1998 à 2005 avant de devenir Ambassadeur chargé de la lutte contre le sida et les maladies transmissibles.
Il a permis à l’ANRS qu’elle devienne une des toutes premières agences internationales de recherche sur le sida. C’est avec son soutien qu’ont été menées en Côte d’Ivoire et au Sénégal les premières études démontrant la faisabilité et l’efficacité du traitement antirétroviral pour les malades vivant au Sud. Avec son soutien encore qu’a été réalisé au Cameroun le premier essai thérapeutique apportant la preuve de l’efficacité des médicaments génériques en Afrique. Ces études ont Incontestablement favorisé l’accès élargi aux traitements dans les pays en développement.
C’est enfin grâce à l’engagement de Michel Kazatchkine que le Fonds mondial a pu devenir le puissant instrument de l’ensemble de la communauté internationale pour financer les traitements et améliorer la prévention dans les pays du Sud. Sous sa direction, aujourd’hui près de 3.5 millions de malades du sida reçoivent un traitement antirétroviral par le Fonds mondial.
Le Pr Michel Kazatchkine a montré tout au long de son parcours professionnel et personnel un engagement sans faille dans la lutte contre le sida. Celle-ci est hélas loin d’être terminée : selon le rapport Onusida 2011, 34 millions de personnes vivent avec le VIH et le nombre de nouvelles infections sur l’année est de 2.7 millions. Plus de la moitié des personnes ayant besoin d’un traitement n’y a toujours pas accès et beaucoup de personnes séropositives ignorent encore leur statut sérologique. Les chercheurs n’ont pas réussi à éradiquer le virus ni à développer des stratégies de prévention qui soient entièrement efficaces.
Le combat contre le sida au niveau international a encore besoin de la compétence et de l’engagement de Michel Kazatchkine.
