altMême éradiqué, le virus de l’hépatite C laisse des traces persistantes impliquées dans le cancer du foie

Même si les antiviraux à action directe (AAD) ont montré leur efficacité dans l'élimination du virus de l'hépatite C (VHC) en ne provoquant pas les effets secondaires du traitement à l'interféron, le risque de carcinome hépatocellulaire (CHC) reste présent après disparition du pathogène de l'organisme, quel que soit le traitement et particulièrement en cas de fibrose avancée.

Grâce à des prélèvements de foie de plus de 50 patients et un modèle de souris avec un foie humanisé, une équipe de recherche internationale soutenue par l'ANRS et coordonnée par Thomas Baumert, directeur de l’Institut de Recherche sur les Maladies Virales et Hépatiques (Unité Inserm U1110-Université de Strasbourg) a mis en évidence que ce risque rémanent est dû à des changements durables causés par le VHC, qui altèrent l'expression de gènes notamment impliqués dans le cancer du foie.

Le ciblage de ces modifications dites épigénétiques constitue une piste pour détecter plus tôt les risques de CHC chez les patients dont l'infection est prise en charge.Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Gastroenterology

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