05 Février 2019
|Vingt-deux institutions européennes, dont pour la France : le CEA, l’Inra et la société de biotechnologie Vaiomer, s’allient pour lutter contre les maladies du foie en phase terminale et les insuffisances du foie, grâce à des stratégies thérapeutiques personnalisées prenant en compte le microbiome . MICROB-PREDICT, projet de recherche financé par l’Union européenne a été lancé les 28, 29 et 30 janvier 2019 à Barcelone.
Dans le monde, 1,2 million de personnes succombent chaque année de la cirrhose du foie. Seulement 10 % de la recherche sur cette pathologie est consacrée aux formes évoluées sévères, la cirrhose décompensée et à la défaillance aiguë chronique du foie (ACLF). Il est fondamental d’élaborer des traitements novateurs et d’accompagner les personnes touchées.
Dans le projet MICROB-PREDICT, d’une durée de six ans et financé par l’UE, des experts internationaux du microbiome, des ingénieurs, des cliniciens, des associations de patients et l’Association européenne pour l’étude du foie (EASL) se rassemblent pour mieux comprendre le rôle du microbiome humain dans la décompensation hépatique et l’ACLF.
Des données, récoltées auprès de plus de 10 000 patients et provenant de trois projets existants et financés par l’UE (GALAXY, LIVERHOPE, PREDICT), seront analysées afin d’élaborer des outils de test et de diagnostic novateurs, prenant en compte le microbiome. Ce projet vise à élaborer des thérapies plus efficaces et plus personnalisées pour les patients touchés par la cirrhose du foie et l’ACLF