altIdmit : inauguration d’une nouvelle infrastructure de recherche en biologie et santé dédiée aux maladies infectieuses humaines et à l’immunologie

Le 26 juin 2018 sera inaugurée l’infrastructure Idmit, fédérant six organismes et industriels impliqués dans la recherche et le développement technologique pour lutter contre les maladies infectieuses qui affectent l’Homme. Le CEA, l’Institut Pasteur, l’Université Paris-Sud, l’Inserm, l’ANRS et la société Oncodesign dotent ainsi la recherche française d’une infrastructure réunissant les équipes et équipements de pointe au niveau mondial. Idmit aura pour but de faciliter et accélérer la concrétisation de résultats fondamentaux précliniques obtenus chez les primates non humains, pour aboutir à des voies thérapeutiques ou prophylactiques déployables en essai clinique chez l’Homme. Idmit est hébergée sur le site de Fontenay-aux-Roses (92) du centre CEA Paris-Saclay.

Idmit (Infectious Diseases Models for Innovative Therapies) est une infrastructure nationale pour la recherche préclinique sur les maladies infectieuses humaines créée en 2012 dans le but d’accélérer le transfert d’innovations de la recherche fondamentale vers la clinique. Un bâtiment spécialement conçu pour l’héberger est inauguré le 26 juin 2018, sur le site de Fontenay-aux-Roses du centre CEA Paris-Saclay. Cette unité, qui compte près de 130 scientifiques, rassemble aujourd’hui en un même site les expertises de ses six membres fondateurs : le CEA, l’Institut Pasteur, l’Université Paris-Sud/Paris Saclay, l’Inserm, l’ANRS et Oncodesign, reconnus au niveau mondial dans les domaines des maladies infectieuses humaines.

Selon le rapport 2013 de l’Organisation mondiale de la santé, les maladies infectieuses sont responsables de plus de 60 % des décès chez les enfants dans le monde, et de plus de 25 % des décès chez l’adulte.

L’enjeu : endiguer et anticiper les problèmes de santé publique posés par les maladies infectieuses

Grâce à des installations uniques en Europe, les équipes d’Idmit mènent des projets de recherche sur une variété de maladies infectieuses, comme les virus du VIH/sida, du chikungunya, de la grippe, de la fièvre jaune, de la dengue, du Zika, ou encore sur la tuberculose, la coqueluche, les chlamydioses, le paludisme et plus largement sur la physiologie et les déséquilibres du système immunitaire. L’infrastructure Idmit permettra plus particulièrement de :

► comprendre les mécanismes d’interactions entre hôtes et pathogènes ;
► analyser finement le fonctionnement aux niveaux moléculaires et cellulaires de notre système immunitaire pour faciliter le développement des vaccins et de traitements innovants ;
► développer des technologies et méthodes exploratoires et/ou de suivi pour la lutte contre les maladies infectieuses, comme l’imagerie en temps réel de l’organisme vivant, afin de caractériser les interactions hôte–pathogène, ou de suivre l’efficacité prophylactique (vaccins) ou thérapeutique (médicaments innovants).

IDMIT rassemble plusieurs équipements de pointe : un centre de ressources biologiques pour gérer, stocker et tracer les échantillons biologiques générés et utilisés dans les projets de recherche ; la plateforme de cytométrie Flowcytech, pour mettre en évidence de nouveaux biomarqueurs au niveau des cellules du système immunitaire et pour valider de nouvelles stratégies antivirales et des vaccins ; la plateforme d’imagerie in vivo, au cœur de la stratégie de recherche translationnelle  d’IDMIT, avec un microscope biphotonique in vivo unique au monde de par sa capacité à accueillir des primates non humains, capable de faire des images en profondeur des tissus et un scanner à rayon X couplé à une tomographie à émission de positon (PET scan) pour étudier la distribution d’un médicament test et son impact dans un corps entier. © L.Godart / CEA (en haut à droite : © Idmit)

L’infrastructure Idmit a été créée en 2012, bénéficiant d’un financement « Infrastructures nationales en biologie et santé » du Programme Biologie et Santé des Investissements d’Avenir (IA), de l’ANR, confiance réaffirmée en 2016 lors de l’évaluation à mi-parcours de l’infrastructure de recherche par un jury international. Participent également au financement de l’infrastructure la Région Île-de-France à travers les Contrats de plan État-Région, l’Europe (programmes FEDER), le GIS IBiSA (Groupement d'Intérêt Scientifique Infrastrutures en Biologie Santé et Agronomie), ainsi que la Fondation Bettencourt Shueller, engagée dans les sciences de la vie, la culture et la solidarité.


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