18 Janvier 2011
|Le dos, cet écran qui permet de lire les maux de notre corps
Du neuf dans l’imagerie médicale et le suivi médical
idRN, imagerie dynamique du Rachis Numérisé un concept imaginé par la jeune société bas-rhinoise SOKALYS partenaire et distributrice exclusive en France de DIERS International GmbH, société allemande conceptrice du dispositif permettant la réalisation de l’idRN.
L’évaluation des résultats thérapeutiques est un enjeu majeur pour notre médecine. Celle-ci n’est possible que si l’on choisit des procédures simples et reproductibles. Les informations recueillies lors des examens médicaux doivent être claires et compréhensives pour le patient afin d’obtenir son adhésion au suivi médical, sans quoi, aucune évaluation n’est possible pour l’amélioration de la qualité des soins à venir.
L’évolution des technologies
La radiographie est toujours la seule imagerie universellement reconnue et de méthode normalisée pour l'évaluation des pathologies de l’appareil locomoteur. Toutefois, elle a ses limites, telles que la bi-dimensionnalité, le manque de précision dans la quantification des paramètres, et l'incapacité totale d'étudier la dynamique. Ces considérations ont suscité l'inquiétude du corps médical dans les traitements proposés, et incité les chercheurs à trouver des solutions en développant diverses techniques de mesures alternatives non – ionisantes.
La reconstruction 3D du rachis n’est pas neuve en France, plusieurs sociétés y travaillent depuis les directives de radioprotection prônées par les autorités de veille sanitaire. Toutefois l’idRN est à ce jour le seul concept qui permet la reconstruction en 3 dimensions du rachis sans aucune exposition aux rayons X contrairement aux différents systèmes proposés par ces sociétés.
L’idRN est obtenue grâce à une acquisition exclusivement optique c'est-à-dire de clichés photographiques qui, pris simultanément sous 2 angles différents le principe de triangulation, permettent d’obtenir une représentation volumique du dos d’une personne. ’association avec d’autres procédés issus du monde du numérique a permis l’élaboration de puissants algorithmes pour obtenir l’idRN sans avoir recours aux rayons X, au laser ou à la résonnance magnétique.
Le patient se tient debout dans sa position naturelle sans marqueurs apposés. Il n’y a pas d’intervention de l’examinateur ce qui confère au bilan d’idRN le caractère objectif impératif au principe d’évaluation de résultats.
Cette avancée technologique est déjà en soit une révolution mais cela ne s’arrête pas là !
Comparée à l’imagerie 3D faite à partir d’un cliché unique, l’idRN offre en plus la possibilité d'ajouter le temps comme 4ème dimension dans le processus de numérisation. De 10 images par seconde à 1200 images par seconde pendant une durée décidée par l’examinateur, le résultat obtenu sera soit, le cliché de la moyenne des images enregistrées soit, la dynamique réelle.
Cette fonctionnalité supplémentaire permet, au praticien, d'enregistrer différents examens dynamiques pour observer les mouvements du bassin et du dos.
La technologie utilisée pour réaliser une idRN est le DIERS formetric 4D auquel l’on peut associer entre autre une plaque podométrique, une plateforme de simulation, un tapis de marche pour analyser le comportement du bassin et de la vertébrale dans diverses situations.
Autre point fort et non des moindres, l’idRN permet de délivrer au patient une information visuelle facile à comprendre qui conjuguée au caractère non invasif de l’examen renforce son adhésion au suivi médical, clé du succès de la qualité des soins à venir.
La pratique médicale évolue de façon croissante vers des traitements plus individualisés et moins invasifs. Les pathologies du dos sont de plus en plus nombreuses et de moins en moins bien tolérées. Le monde médical peut aujourd’hui compter sur cet examen fiable, précis, dynamique, non invasif et reproductible à souhait, pour vérifier les thérapies prescrites et l’efficacité de propositions thérapeutiques éventives.
La simplicité de la mise en œuvre de l’idRN et la lisibilité des résultats permettent d’optimiser la prise en charge du patient de manière pluridisciplinaire, puisque l’on peut évaluer de manière objective l’impact sur la posture de traitements chirurgicaux, médicaux, paramédicaux, alternatifs et palier plus rapidement à leurs effets inconfortables éventuels.
Depuis septembre 2010, SOKALYS a mis à la disposition des professionnels de santé un site internet, www.sokalys.fr, qui permet de visualiser une partie des possibilités qu’offre l’idRN. Par ailleurs, SOKALYS multiplie les visites auprès des hôpitaux, des praticiens médicaux et paramédicaux du secteur libéral afin de leur faire découvrir le procédé et son utilisation. Lors des congrès nationaux le concept suscite une franche curiosité et un engouement certain. SOKALYS espère obtenir rapidement l’adhésion des pouvoirs publics et des autorités de santé pour, qu’à terme, l’idRN soit inscrite au tableau des examens remboursés comme c’est déjà le cas chez nos voisins allemands. L’idRN, qui représente un coût bien inférieur à l’imagerie médicale classique et qui est une valeur ajoutée certaine au suivi médical, trouvera sa place dans la politique d’économie de la sécurité sociale.