02 Décembre 2010
|Frédéric Valletoux
Maire de Fontainebleau
Président de la Fédération hospitalière d'Ile-de-France
Conseiller régional d'Ile-de-France
Le 1er décembre 2010
Frédéric Valletoux : « des réponses concrètes et utiles pour lutter contre les déserts médicaux »
Le Président de la République a prononcé aujourd'hui un discours, très attendu par les acteurs du monde médical, au sujet de la médecine de proximité.
Frédéric Valletoux, Maire de Fontainebleau, Conseiller régional et Président de la Fédération hospitalière d'Ile-de-France, se « félicite des annonces du chef de l'Etat car elles sont une réponse volontariste à la question de l'inégal accès à une offre de soins selon le territoire où l'on vit ». « Refusant avec raison la fatalité de véritables déserts médicaux dans notre pays, le Président de la République avance des propositions utiles et adaptées, comme la piste d'une rémunération supplémentaire versée aux médecins qui s'installeraient dans ces zones en souffrance médicale, ou la création d'un statut attractif pour les pôles de santé ».
"Cette réalité des déserts médicaux n'est pas réservée à quelques régions rurales mais touche aussi de plein fouet l'Ile-de-France, la première région économique européenne. Malgré plus d'un million d'habitants aux portes de Paris, la Seine-et-Marne en fait par exemple partie, avec une densité médicale près de 30% inférieure à la moyenne nationale. En Ile-de-France, au fil du temps, on constate que les moyens de santé restent concentrés au cœur de la région alors que les patients s'installent de plus en plus en périphérie".
Pour Frédéric Valletoux, le chantier ouvert par le Président de la République doit permettre de pousser la réflexion jusqu'à envisager au niveau de chaque région « des plans pluriannuels de lutte contre les déserts médicaux, qui permettraient d'avoir une vision globale et prospective de cette question, mais aussi d'engager et responsabiliser les régions et les départements, pleinement acteurs de l'organisation de l'offre de soins au travers de leurs compétences et du rôle qui est le leur sans la perspective de la mise en place en 2011 des plans régionaux de santé ».
Rappelons par exemple qu'en Ile-de-France, il manque environ 5.000 infirmières et que la région francilienne, compétente depuis 2004, ne s'est toujours pas engagée concernant la création d'écoles nouvelles.