| 06 Avril 2016
A moins de deux mois et demi avant le début de l’EURO 2016, l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes a appelé, dans le cadre d’une sécurité sanitaire optimale, l’ensemble des établissements de santé, publics et privés, à coopérer à la mise en sécurité de l’événement.
Du 10 juin au 10 juillet 2016, les établissements publics et privés vont s’unir pour offrir une prise en charge permanente et rapide de l’ensemble des supporters, des sportifs, de l’organisation… lors des matchs organisés à Lyon et Saint-Etienne et retransmis sur écrans géants dans plusieurs grandes villes de Rhône-Alpes. Une coopération dont se félicite Jean-Loup Durousset, Président du Groupe Noalys et ancien Président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée.
1/ Les établissements du Groupe ont répondu favorablement à l’appel de l’ARS Auvergne-Rhône-Alpes, en quoi est-ce important de vous impliquer dans un tel dispositif ?
Avec les événements récents qui ont pu se produire en France et en Europe, nous avons pu nous rendre compte à quel point il est important de rester mobilisés en faveur d’une sécurité sanitaire. L’EURO 2016 est un événement de grande ampleur qui va réunir plusieurs centaines de milliers de personnes. Il est important de garantir la mise en sécurité des supporters et de la population lors d’une telle manifestation sportive. En tant qu’ancien Président de la Fédération de l’Hospitalisation privée (FHP), je me félicite de la volonté de la Directrice de l’Agence Auvergne-Rhône-Alpes de faire appel à tous les acteurs autour de la sécurisation de l’EURO 2016.
Il est important que l’ensemble des établissements soit uni au service de nos concitoyens ! Cette coopération est le fruit d’une action de plus de 10 ans. L’Hôpital Privé de l’Est Lyonnais, 1er service d’urgences privé de la Région Rhône-Alpes avec près de 30000 passages annuels ainsi que Natecia, 1ère maternité privée de la région, réquisitionnée également pour ses lits, participeront avec grand plaisir à cette opération.
2/ En quoi cette collaboration est-elle gagnante ?
S’unir et fédérer pour assurer la sécurité sanitaire de l’EURO 2016, c’est aussi l’occasion de démontrer que nous pouvons sortir de la traditionnelle sectorisation public/privé. Il est nécessaire de passer désormais à une logique de besoin de territoire où tous les acteurs, à égalité de considération et de traitement, assureront leur mission dans une graduation optimisée. Il faut considérer qu’au-delà de l’amplitude de l’événement, il faut prendre en compte son intensité par le public qu’il rassemble. 10 matchs seront organisés dont 6 à Lyon et 4 à Saint-Etienne, ce qui représente plus de 500 000 spectateurs accueillis sur les deux villes et autant de public dans les rues de Lyon et de Saint-Etienne.
3/ Quels enseignements en tirer pour l’avenir ?
Nous serons plus d’une dizaine de partenaires et plusieurs centaines de professionnels de santé qui seront mobilisés au côté et sous la coordination des services spécialisés : SAMU, police pompiers. Cela laisse augurer une nouvelle façon d’aborder les grandes questions de santé publique à travers une coopération réussie. Grande précarité, vieillissement de la population, désertification médicale… autant de sujets auxquels nous pouvons mobiliser nos expertises et compétences. En faisant asseoir à la même table tous les acteurs de santé, publics et privés, l’Agence Régionale associe les professionnels à toutes ces problématiques et fait sienne le slogan «Tous pour un et un pour tous».
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