altAlors que Marisol Touraine vient de saisir l’IGAS suite au suicide d’un médecin à l’hôpital Pompidou, le syndicat BIOPRAT demande à la Ministre de la Santé d'ouvrir une enquête similaire concernant la situation des biologistes médicaux, victimes du harcèlement constant opéré par le COFRAC et les ARS.

Depuis la réforme de la biologie médicale, le COFRAC est en charge, en relation avec les ARS, de contrôler l'application des normes extrêmement  lourdes imposées aux laboratoires indépendants.

Fort de ce droit de vie ou de mort professionnelle, cette société privée se livre à une entreprise de harcèlement systématique sur l'ensemble du secteur de la biologie médicale en France, usant de menace de fermeture des laboratoires pour exiger la mise aux normes à marche forcée, sans tenir compte des réalités de terrain.

Face à ses pressions insupportables, les témoignages de biologistes ou personnel de laboratoire victimes de burn-out, d'accidents vasculaires
cérébraux ou sujets à un état dépressif nécessitant un suivi psychiatrique, se multiplient.


Alertant une nouvelle fois sur les souffrances psychologiques que provoquent ces pratiques chez les professionnels, le syndicat BIOPRAT souhaite que la Ministre de la Santé prenne enfin conscience de la situation, et lui demande d'ordonner à l'IGAS l'ouverture d'une enquête administrative afin de mettre en lumière les dysfonctionnements du COFRAC et permettre aux biologistes médicaux d'exercer leur mission médicale dans un contexte enfin assaini.

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