altGenève / Kinshasa (CICR) – Une équipe du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a pris en charge à l’hôpital Ndosho de Goma trois femmes blessées au cours des attaques meurtrières qui ont été perpétrées le 29 novembre dernier à Eringeti et qui ont semé la panique au sein de la population de cette ville septentrionale de la province du Nord-Kivu, en République démocratique du Congo.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par la nature des violences commises durant l’attaque d’Eringeti, notamment à l’encontre des civils et du centre de santé de la ville. De nombreuses personnes sont mortes. Plusieurs patients – dont un nourrisson et un membre du personnel médical ont été froidement exécutés lors de l’attaque », déclare Alessandra Menegon, cheffe de la délégation du CICR dans le pays.

Le CICR déplore le climat d’insécurité et de violence dans lequel vivent les habitants de cette région depuis plusieurs mois. Les exactions commises ont déjà provoqué d’importants déplacements de population. Et selon les estimations, quelque 35 000 personnes se retrouvent privées d’accès aux soins du fait de l’attaque commise contre le centre de santé de la ville et des dommages importants causés à ses bâtiments.

Le CICR rappelle à toutes les parties aux hostilités que les attaques menées contre des civils ou des biens de caractère civil, comme les structures médicales, constituent une violation flagrante du droit international humanitaire. Les civils et les personnels de santé doivent impérativement être respectés et protégés conformément au droit applicable.

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