Notre université ne peut rester insensible face au drame humain que constitue l'afflux de réfugiés et de déplacés qui se pressent aux frontières de l'Europe pour fuir la guerre et le terrorisme dans leurs pays.

 

Le président de la République, rappelant que le droit d'asile est un droit fondamental dans nos institutions, vient d'annoncer aujourd'hui que la France s'apprête à accueillir 24 000 réfugies en deux ans.

 

Aussi souhaiterais-je que l'université Toulouse III - Paul Sabatier, que j'ai l'honneur de présider, puisse s'engager dans des mesures d'accompagnement et d'accueil des réfugiés. Des initiatives peuvent être prises, à notre échelon, qu'elles relèvent de cours de langue, de soutien scolaire (par des personnels et par des étudiants), d'aide à l'orientation, d'inscriptions en candidats libres, de suivi de cours ou de programmes spécifiques, etc.

 

A ce titre, nous travaillerons sur les premières initiatives lors des prochaines réunions des conseils de l'université, dès cette semaine, et nous prendrons contact avec les municipalités de la région qui accueillent des réfugiés pour agir en cohérence.

 

L'Université française doit contribuer à l'accueil des réfugiés, dans le droit fil de sa tradition historique universaliste, c'est pourquoi j'entends proposer ce qui est dans nos moyens et nos attributions. C'est la tradition humaniste et la responsabilité de la France, devant l'histoire et devant les hommes, qui sont ici en jeu. Et nous devons y prendre notre part.

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