Les personnes sans domicile se déclarent moins fréquemment en bonne santé que l’ensemble de la population, bien qu’elles soient en moyenne plus jeunes. Seule la moitié d’entre elles se considèrent en « bonne » ou en « très bonne » santé, contre 69 % dans l’ensemble de la population.

 

Les femmes sans domicile de 60 ans ou plus sont particulièrement concernées par ces problèmes de santé. Seules 10 % d’entre elles s’estiment en « bonne santé », contre la moitié des femmes de cette tranche d’âge dans l’ensemble de la population. Pour les hommes sans domicile de plus de 60 ans, cette part s’élève à 47 %.

 

Ce niveau de santé perçue, quel que soit l’âge, est le reflet d’une santé physique et psychique dégradée. À structure par âge et sexe identique à la population générale, 34 % des sans-domicile indiquent être en partie ou totalement édentés et 20 % déclarent être obèses, soit dans les deux cas une prévalence supérieure d’un tiers par rapport à la population générale.

 

Près d’un quart des sans-domicile estiment être en dépression. Parmi les facteurs liés à la dépression figurent une surdéclaration d’événements graves vécus pendant l’enfance, mais aussi des comportements à risque tels qu’une consommation intensive d’alcool..


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