Fanny Collange, Lisa Fressard, Pierre Verger (INSERM-SESSTIM, ORS PACA), Arnaud Gautier, Christine Jestin (INPES),Emin Agamaliyev, Fanny Mikol (DREES), Daniel Floret (université Claude Bernard Lyon 1, HCSP), Jean Paul Guthmann (INVS), Odile Launay (université Paris Descartes, centre d’investigation clinique de vaccinologie Cochin-Pasteur, HCSP), Céline Pulcini (université de Lorraine, CHR universitaire Nancy), Anne-Sophie Ronnaux-Baron (comité départemental d’hygiène sociale, Lyon)

Depuis près de deux siècles, la vaccination est un mode de prévention essentiel des maladies infectieuses et a largement contribué à diminuer la mortalité et la morbidité qui leur sont associées. Les médecins généralistes jouent un rôle pivot dans la vaccination de la population en France. La quasi-totalité des médecins interrogés dans le cadre du panel de médecins généralistes de ville sont favorables à la vaccination en général, et la très grande majorité font confiance aux sources officielles (autorités et agences sanitaires).

Cependant, un tiers d’entre eux préfèrent se fier à leur propre jugement, et les médecins ne se sentent pas toujours en confiance pour informer leurs patients sur certains aspects des vaccins, comme les adjuvants. Au total, près d’un quart d’entre eux émettent des doutes à l’égard des risques et de l’utilité de certains vaccins. Ce scepticisme, conséquence notamment des récentes controverses sur les vaccins comme celle liée à la pandémie A/H1N1, est susceptible de contribuer à l’insuffisance de certaines couvertures vaccinales en France. L’enquête montre ainsi que le fait d’exprimer des doutes à l’égard des vaccins est associé à des comportements de recommandations de différents vaccins moins réguliers.

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