Les rythmologues Philippe Ritter et Christof Kolb ont implanté la nouvelle sonde de resynchronisation bipolaire de BIOTRONIK, la Sentus ProMRI® BP, sur des patients souffrant d'insuffisance cardiaque

Marquage CE de la première sonde 4F testée IRM sous conditions(PresseBox) (Berlin, 17.03.2014 ) BIOTRONIK, fabricant leader dans le domaine des technologies médicales cardiovasculaires et spécialisé dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, a annoncé aujourd'hui les premières implantations de sa nouvelle sonde ProMRI®. La sonde bipolaire de traitement par resynchronisation cardiaque (CRT) est la première sonde testée IRM sous conditions d'un diamètre 4F (soit approximativement 1,6 millimètres). Il s'agit d'une sonde ultra-fine qui permet d'accéder aux vaisseaux particulièrement difficiles à atteindre et qui offre des options étendues de régulation du rythme cardiaque. Outre ces avantages thérapeutiques, les sondes Sentus sont uniques, puisqu'elles permettent aux patients de passer un examen IRM (imagerie par résonance magnétique). La nouvelle sonde CRT a obtenu l'autorisation de mise sur le marché européen (marquage CE) début février.

Étant donné que les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, souvent âgés de plus de 65 ans, présentent généralement un mauvais état de santé général, il est particulièrement important qu'ils aient accès aux IRM. De plus, les patients de cet âge souffrent souvent de comorbidités nécessitant la réalisation d'une IRM, comme un AVC, des tumeurs au cerveau, et de l'arthrite. Face à cette demande croissante, 50 à 75% de ces patients nécessiteront une IRM pendant la durée de vie de leur prothèse.[1]

Comme l'explique Philippe Ritter, rythmologue à hôpital universitaire de Bordeaux, en France, « Les patients souffrant d'insuffisance cardiaque nécessitent une gestion des maladies complexes. C'est notamment lorsque les patients vieillissent et développent des comorbidités qu'ils peuvent avoir besoin d'une IRM - l'examen incontournable pour l'imagerie des tissus mous. Les prothèses implantables et sondes ProMRI® de BIOTRONIK me permettent de proposer un traitement fiable aux patients souffrant d'insuffisance cardiaque, améliorant ainsi leur qualité de vie. »

« Avec le système BIOTRONIK Home Monitoring®, je peux contrôler en permanence l'efficacité d'un traitement, et réagir rapidement en cas de changement ou de détérioration de l'état du patient » ajoute Christof Kolb, médecin au centre allemand de cardiologie de Munich, en Allemagne. « Ceci est particulièrement important pour les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, étant donné que leur état peut changer rapidement et très fréquemment. »

Traitement de l'insuffisance cardiaque
L'insuffisance cardiaque est caractérisée par l'affaiblissement progressif du muscle cardiaque. Elle affecte environ 1 à 2% de la population adulte dans les pays développés. Parmi ces personnes, celles âgées de 70 ans et plus, présentent une prévalence accrue d'environ 10%.[2] L'insuffisance cardiaque est associée à des contractions désynchronisées des deux ventricules cardiaques, qu'il est possible de traiter au moyen du traitement CRT. Les études cliniques ont montré l'efficacité du CRT, celui-ci permettant de réduire le risque de défaillances cardiaques et de ré-hospitalisations.[3] L'étude IN-TIME a démontré une réduction de la mortalité, toutes causes confondues, chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque dotés du système BIOTRONIK Home Monitoring®[.4]

Voici les premiers médecins à avoir réalisé l'implantation de la sonde bipolaire Sentus ProMRI® :
Thomas Blum, Docteur en médecine, et Jochen Stockinger, Docteur en médecine, Centre de cardiologie universitaire, à Freiburg-Bad Krozingen, Allemagne ;

Saverio Iacopino, Docteur en médecine, Clinique Villa Anthea, Bari, Italie ;
Ching Chi Keong, Docteur en médecine, Centre national de cardiologie, Singapour ;
Christof Kolb, Docteur en médecine, Centre allemand de cardiologie, Munich, Allemagne ;
Peter Lercher, Docteur en médecine, et Günther Prenner, Docteur en médecine, Clinique universitaire LKH, Graz, Autriche ;
Kai Nyman, Docteur en médecine, Hôpital central, Jyväskylä, Finlande ;
Datuk Razali Omar, Docteur en médecine, Centre national de cardiologie, Kuala Lumpur, Malaisie ;
Philippe Ritter, Docteur en médecine, Hôpital universitaire de Bordeaux, France ;
Ricardo Ruiz Granell, Docteur en médecine, Clinique hospitalière de Valence, Espagne;
Miguel Viscusi, Docteur en médecine, Hôpital Sant'Anna e San Sebastiano, Caserta, Italie ;
Wilko Weißenberger, Docteur en médecine, et Nico Reinsch, Docteur en médecine, Centre de cardiologie de l'Ouest de l'Allemagne, Clinique universitaire d'Essen Allemagne ;
Marco Zardini, Docteur en médecine, Hôpital universitaire, Parme, Italie.

Références:
[1] Roguin et al., Europace (2008), 10 (3): 336-346.
[2] Revue European Heart (2012), 33: 1787-1847.
[3] Moss et al., New England Journal of Medicine (2009), 361: 1329-38, et Anand et al., Circulation (2009), 119: 969-977.
[4] Résultats présentés en septembre 2013 lors de la conférence de la Société européenne de cardiologie.

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