altLes Éditions Hermann ont le plaisir de vous annoncer cinq nouvelles parutions en Santé, Médecine et Histoire des sciences

L’invention du médicament. Une histoire des théories du remède
Auteur : Jean-Claude Dupont
Collection « ADAPT - Histoire des sciences »
288 pages – 15,8 x 24 cm - 20 € - ISBN : 9782 7056 8456 3
À paraître le 21 juin 2013
Présentation : L’histoire du médicament est celle de méthodes de recherche, d’étude et de fabrication qui en font un objet complexe, réinventé au fil des siècles. Depuis les antiques origines du remède jusqu’à la pharmacie des Lumières, on peut suivre la part variable de l’empirisme systématique, du hasard et de la rationalité théorisante, trois facteurs encore intégrés dans les stratégies de recherche des nouvelles molécules. Mais c’est la période du XIXe au XXIe siècle, avec le développement conjoint des concepts aujourd’hui opératoires en pharmacologie, des procédés de la pharmacie industrielle et des difficultés à l’interface médicament-société, qui inventera le médicament comme objet scientifique, technico-industriel et social.
Ce sont les idées marquantes de cette invention du médicament que le livre évoque, au côté des personnages et épisodes les plus emblématiques.
Ancien interne en pharmacie et docteur en biochimie, Jean-Claude Dupont est aujourd’hui professeur d’histoire et de philosophie des sciences à l’Université de Picardie Jules Verne. Il se consacre plus spécialement à l’histoire de la biologie et de la médecine.
Décrire, prescrire, guérir. Médecine et Fiction dans la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle
Auteur : Sophie Vasset
« Les collections de la République des lettres »
346 pages – 15 x 23 cm - 29 € - ISBN : 978 2 7056 8737 3
À paraître le 22 août 2013

Présentation : En suivant les trois étapes de la démarche médicale – décrire, prescrire, guérir – cette étude interdisciplinaire examine comment les discours fictionnels et médicaux du XVIIIe siècle se rejoignent, s’opposent et se répondent. Sophie Vasset analyse la fiction anglaise de la première moitié du XVIIIe siècle (Defoe, Richardson, Fielding, Smollett, Sterne) en regard de la médecine populaire de la même époque. Certains éléments du discours médical sont en effet invoqués par les écrivains pour justifier leur entreprise littéraire. De même, la médecine utilise le récit et emploie des métaphores qu’elle partage avec la fiction. Ainsi, les médecins comme les écrivains cherchent à représenter le corps vivant dans tous ses états, de la douleur au plaisir, et à définir des principes de vie, qu’ils traquent par de multiples stratégies narratives. Les auteurs de fiction, comme ceux de la médecine populaire et didactique, développent à leur tour de nombreuses stratégies prescriptives : la lecture est censée aider à organiser sa vie quotidienne et guider la façon de s’occuper de son corps. Enfin, la fiction comme la médecine promettent de guérir par l’exercice physique et la purge, la pensée et le rire. La satire, par exemple, opère un traitement corrosif mais « nécessaire » que les écrivains comparent à la violence des traitements infligés aux patients.
Sophie Vasset est Maître de Conférences à l’Université Paris-Diderot dans le département d’études Anglophones. Elle a publié plusieurs articles sur la médecine et la musique, la représentation de la douleur et du traitement au XVIIIe siècle, ainsi qu’une étude critique de Roderick Random, de Tobias Smolett (PUF, 2009).
À paraître en septembre 2013 :
V.I.H. Les Virus et le Nouveau Visage moléculaire de la pandémie
Auteur : François-Charles Javaugue
Préface du professeur Marc Wainberg.
Avec la collaboration du professeur Hervé Fleury et de Madeleine Decoin

Collection « Hermann Médecine »
1000 pages – 19 x 26 cm - 163 figures et 23 tableaux - 82 - ISBN : 978 2 7056 8136 4
Présentation : Le premier cas de SIDA a été observé aux USA en 1981 et le virus VIH-1 isolé à l’Institut Pasteur de Paris en 1983. Il est rapidement apparu que le VIH-1 était pandémique et que l’épicentre était situé en Afrique centrale ; le passage d’un virus du chimpanzé à l’Homme au début du XXe siècle a constitué l’événement princeps de cette pandémie. Le VIH-1 présente une grande variabilité génomique et il a effectué une formidable diversification après son passage chez l’Homme, aboutissant ainsi à la définition de groupes, de sous-types et de formes recombinantes circulantes (CRFs pour « circulating recombinant forms »). La répartition de ces virus est différente d’un continent à l’autre. Pour résumer la situation, on peut dire qu’il existe plus de 50 VIH-1 différents et que ceci explique les très grandes difficultés de mise au point d’un vaccin.
L’auteur de ce livre, François-Charles Javaugue, a eu le mérite, le courage et la ténacité de réaliser une cartographie mondiale des différents VIH-1 en retraçant l’histoire de leur mise en évidence, le tout à partir de plusieurs milliers de références bibliographiques issues de revues scientifiques spécialisées. Il s’agit d’un travail unique en langue Française qui, à un moment donné, c’est-à-dire fin 2010 début 2011 et début 2012, présente l’ensemble des données publiées et est une référence, sinon la référence, dans le domaine.
Dans cet ouvrage très bien rédigé, le lecteur pénètrera dans le monde complexe mais passionnant d’une pandémie virale et de ses
mécanismes.
Aujourd’hui jeune assistant en biologie médicale dans un hôpital de la région parisienne, le docteur François-Charles Javaugue a étudié à l’université de Poitiers puis à Bordeaux où il a entamé son cursus d’interne en biologie Mmdicale. Aux côtés du Professeur Hervé Fleury, il oriente sa formation vers la virologie médicale, et plus particulièrement vers un virus qui surprend et inquiète depuis sa découverte en 1983, le virus du SIDA.

William Harvey, la circulation du sang et l’épigenèse des embryons. Les prémisses de la méthode expérimentale
Auteur : Paul Mazliak
Collection « Histoire des sciences »
200 pages – 15,8 x 22 cm – 22 € - ISBN : 978 2 7056 8752 6
Présentation : Par ses deux grandes découvertes : la circulation du sang et l’épigenèse, c’est-à-dire la mise en place progressive de tous les organes au cours de la vie embryonnaire, William Harvey (1578-1657) réalisa une franche rupture avec la pensée des Anciens (Aristote, Galien) encore enseignée, à son époque, dans toutes les universités européennes.
Le chef-d’œuvre de William Harvey, Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis, publié en 1628, dans lequel il expose ses expériences sur la circulation du sang, est analysé en détail par l’auteur. Le second ouvrage de William Harvey, publié en 1651, sur « la génération des animaux » offre l’occasion de retracer l’histoire du grand conflit entre partisans de la préformation des embryons et partisans de l’épigenèse, conflit qui traverse toute l’histoire de la biologie et qui se prolonge de nos jours avec les controverses sur le « programme génétique de développement ».
Paul Mazliak est professeur de biologie à l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI-Jussieu). Il a dirigé pendant vingt ans le laboratoire de physiologie cellulaire et moléculaire. Docteur honoris causa de l’université de Neuchâtel, il a publié de nombreux articles scientifiques et plusieurs ouvrages d’enseignement. Il se consacre désormais à l’histoire des sciences. Aux éditions Hermann, il a publié en 2012 François Magendie. Bouillant créateur de la physiologie expérimentale au XIXe siècle.
Paru en mai 2013 :

Prendre soin. Savoirs, Pratiques, Nouvelles perspectives
Sous la direction de Véronique Chagnon, Clémence Dallaire, Catherine Espinasse et Édith Heurgon
Collection « Colloque de Cerisy »
438 pages – 15 x 23 cm – ISBN : 978 2 7056 8712 0
Présentation : L’acte de « prendre soin » est sans doute l’un des plus vieux gestes effectué envers l’autre. Avec lui, l’altérité et l’identité interagissent et se transforment chez le soigné comme chez le soignant. Selon les époques, les pays et les cultures, il prend différents visages.
Cependant, au-delà de la santé et du bien-être, la question du « prendre soin » permet d’appréhender, dans leur unité et dans leur diversité, une variété de situations allant des actes les plus ponctuels aux enjeux éthiques, politiques et prospectifs les plus vastes puisqu’ils concernent même les risques écologiques pesant sur la planète. Face à l’allongement de la vie et aux vulnérabilités qui affectent les personnes en situations de précarité, les savoirs et les pratiques du « prendre soin » doivent être réinterrogés afin que soient déterminées les conditions à remplir pour devenir des compétences-clefs d’un monde plus durable et plus solidaire.
C’est avec ces préoccupations qu’a eu lieu, en juin 2010, à Cerisy, le colloque francoquébécois « Prendre soin : savoirs, pratiques, nouvelles perspectives ». Des philosophes, des chercheurs dans le domaine de la santé et des sciences humaines, des prospectivistes, des praticiens, ainsi que des experts en politiques publiques se sont intéressés à l’évolution du « prendre soin » ainsi qu’aux savoirs qui le composent et le redéfinissent.
Contributeurs : Françoise Acker, Karine Aubin, Marc Avelot, Aliénor Bertrand, Élizabeth Bernardino, Gisèle Bessac, Suzanne Bouchard Cordier, Véronique Chagnon, Sabine Chardonnet Darmaillacq, Vincent Chouinard, Claire Crignon-de Oliveira, Pascal Croset, Clémence Dallaire, Martine Dallaire, Jean-Baptiste De Foucauld, Thomas De Koninck, Catherine Espinasse, Françoise Gaillard, Patrick Haddad, Marc Hatzfeld, Manuella Hesse, Édith Heurgon, Lucille Juneau, Josée Landrieu, Hélène Laperrrière, Mireille Lavoie, Robert Lévy, Claire Marin, Liliana Muller Larocca, Michel Nadot, Anne Perraut-Soliveres, Michel Renaut, Maria Ribeiro Lacerda, Bernard Roy, Anne Sales, Éric Sandlarz, Lucien Sokolowski, Michèle St-Pierre, Diane Tapp, Marion Tillous, Nicolas Vonarx, Frédéric Worms, Nathalie Zaccaï Reyners, Philippe Zarifian.

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