| 24 Avril 2021
Un an après le début de la crise sanitaire, les soignants sont-ils encore plus enclins à changer de métier ? C’est la question posée à plus de 200 candidats par Fed Santé, cabinet de recrutement spécialisé dans les métiers médicaux et paramédicaux. Pourquoi souhaitent-ils se reconvertir ? Vers quelles autres voies s’orientent-ils ? À quel stade de leur projet se situent-ils ?
Paris, le 22 avril --- Fed Santé, cabinet de recrutement temporaire et permanent spécialisé dans les profils médicaux et paramédicaux, a interrogé 203 professionnels de santé entre le 3 février et le 3 mars 2021. Plus des deux-tiers des répondants sont des infirmiers, l’autre tiers est essentiellement composé
d’aide-soignants, et ils travaillent pour la plupart en hôpital public, cliniques privées et EHPAD.
Tout d’abord interrogés sur leur épanouissement professionnel, les soignants expriment clairement un mal être. Les critères les moins bien notés sont les perspectives d’évolution, le salaire et les conditions de travail. Même s’ils dépassent difficilement la moyenne, les deux critères les plus positifs aux yeux des soignants sont le travail en équipe et le planning.
Reconversion ou formation : un fort désir de changement
Si 36 % des répondants disent avoir déjà un ressenti négatif avant la crise, pour plus de 1 soignant sur 2 (56 %), la crise sanitaire a eu un impact négatif sur leur épanouissement. Ainsi ils sont 92 % à vouloir :
- Changer totalement d’orientation professionnelle en quittant le secteur de la santé, pour 42 % d’entre eux. C’est surtout le cas pour les 36-45 ans (50 %) et les 26-35 ans (41 %).
- Changer de voie au sein même du secteur de la santé, pour 58 % d’entre eux ; dans le détail : reprendre une formation qualifiante (34 %), changer de secteur d’activité (14 %), changer de service intra-hospitalier (6 %).
Plus jeunes, entre 19-25 ans qui souhaitent avant tout reprendre une formation qualifiante dans un métier de la santé, pour 40 % d’entre eux.» commente Aurore TOULLEC, Manager Fed Santé. «Un chiffre significatif, qui montre que les interrogations sur leur avenir professionnel touchent les soignants à peine sortis d’étude. Et la reprise d’études n’est pas réservée aux plus jeunes, puisqu’il s’agit là du projet de reconversion le plus plébiscité par les soignants de plus de 55 ans.» ajoute-t-elle.
Pourquoi changer ?
En changeant de carrière, les professionnels interrogés expriment des objectifs de nature différente, ils recherchent :
- un meilleur équilibre vie privée / vie professionnelle (42 %)
- moins de stress (26 %)
- une meilleure rémunération (19 %)
- une vocation (13 %)
«Alors que le salaire fait partie des critères sur lesquels les soignants se disent se sentir le moins bien, on remarque qu’il n’est pourtant pas celui qu’ils recherchent en premier à travers un changement dans leur carrière.» explique Aurore TOULLEC. «La rémunération semble ainsi être plutôt un vecteur de frustration, mais pas de motivation, ce qui amène à penser qu’elle constitue plutôt un élément de bonus dans la démarche de reconversion.» conclut-elle.
La santé au travail pour changer de secteur
C’est le secteur de la santé au travail qui semble le plus attractif. Un tiers des répondants (34 %) l’ont mentionné. Offrant des conditions de travail moins difficiles, la santé au travail s’est également beaucoup développée avec la crise sanitaire. C’est ensuite les entreprises pharmaceutiques, à 25 %, puis les lieux de vie, à 17 %, qui sont les plus demandés.
Pour les candidats à la reconversion :
- 70 % en sont encore à l’étape de réflexion
- seuls 3 % ont sauté le pas
- 27 % sont en train de le mettre en œuvre
Beaucoup d’entre eux (65 %) ont rencontré des difficultés, principalement du fait d’un manque de moyens financiers (60 %).
L’étude complète est disponible auprès de cor Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Les visuels sont téléchargeables ici
À propos de Fed Santé
Fed Santé (Groupe Fed) intervient sur toute la France et recrute pour de nombreux secteurs d’activité : cliniques privées, entreprises, EHPAD, collectivités publiques, hôpitaux, crèches et petite enfance, laboratoires d’analyse, hospitalisation à domicile, maternités, pharmacies, ONG, associations, cabinets médicaux, services à la personne, etc. Chez Fed Santé, comme pour tous les cabinets du Groupe Fed, chaque client est en relation avec un consultant dédié, interlocuteur unique quel que soit le type de profil ou de contrat souhaité : le recrutement à durée déterminée, le recrutement à durée indéterminée, l’intérim et la vacation, avec des missions de durée variable adaptées au contexte de l’entreprise. Le cabinet est implanté à Paris et à Aix-en-Provence.
À propos du Groupe Fed
Créé en 2001, le Groupe Fed (www.groupefed.fr) est le premier groupe français indépendant en recrutement temporaire et permanent spécialisé qui rassemble 11 cabinets de recrutement - Fed Finance, Fed Human, Fed Légal, Fed Supply, Fed Africa, Fed Office, Fed Business, Fed Construction, Fed Ingénierie, Fed Santé, Fed IT; un cabinet de management de transition (Ressources Transition) et une société de Recruitment Process Outsourcing (Fed Inside). Cofondé par Alexandre Tamagnaud, le Groupe Fed compte 10 associés : Alexandre Tamagnaud, Amaury de Vorges, Hervé Savy, Mathieu Blaie, Ian De Bondt, Romain Devrièse, Karine Favreau, Béatrice Garrigue, Céline Jamain et William Naccache. Le Groupe Fed a réalisé un chiffre d’affaires de 87 M€ en 2019. Il emploie près de 370 collaborateurs (avril 2020) répartis dans 14 bureaux en France : Paris-Astorg, Paris-La Boétie, Versailles, Saint-Denis, Massy, Lognes, Nantes, Lille, Lyon, Aix-en-Provence, Toulouse, Strasbourg, Bordeaux et Nice. Le Groupe Fed est également présent à l’étranger à travers 3 bureaux : Fed Finance Canada (Montréal) depuis 2015, Fed Africa Côte d’Ivoire (Abidjan) depuis 2017 et Fed Finance Espagne (Madrid) depuis 2019. Le Groupe Fed est signataire de la Charte de la Diversité ainsi que du Pacte Mondial de l’ONU. En 2017 et 2019, le Groupe Fed obtient le label « HappyAtWork ».
