L'accessibilité et le partage des données patient pour une meilleure exploitation est l'un des projets stratégiques des hôpitaux, en général, et des GHT, plus particulièrement. Il n'empêche que l'objectif premier de ces établissements est d'optimiser le parcours de soins et de permettre aux soignants de se concentrer sur la qualité des soins apportés aux patients et sur leur prise en charge.


NANTERRE, FRANCE, 22 mai 2018 - Avis d'expert de Nidaa Tohme, Solutions Sales Specialist pour Ascom France SA, filiale d'Ascom fournisseur international de solutions de communication axées sur les TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) dans le secteur de la santé.


Un dossier patient unique et exhaustif, encore une ambition


La création de GHT constitue l'acte fondateur d'une réorganisation majeure de la carte hospitalière ces prochaines années. Afin d'y développer coopérations, mutualisations et économie d'échelle, le monde hospitalier se doit aujourd'hui de revoir son fonctionnement pour optimiser son offre de soins.


Cette réorganisation passe par une harmonisation des données de santé des patients. Mais d'autres sources de données médicales sont également à intégrer à cette réflexion, telles que les appareils biomédicaux. Aujourd'hui encore, ces données médicales sont trop souvent collectées manuellement puis retranscrites dans le DPI ou dossier de spécialité. Ceci se traduit par une perte de temps significative pour le personnel soignant, des données non disponibles en temps réel, mais aussi des erreurs de transcription.


En outre, s'appuyer sur des dispositifs médicaux connectables et interopérables permettrait d'automatiser ce processus de collecte de données, de rendre l'information accessible en temps réel dans le DPI et d'assurer le bon suivi du patient tout au long de son parcours.


Disposer de l'ensemble des données patient dans un seul et unique contenant et accessible au travers d'une interface unique simple d'utilisation est une aspiration pour de nombreux établissements.


La technologie au service du personnel soignant


À l'aube d'une nouvelle ère, les technologies de l'information et de la communication se développent de plus en plus pour apporter des solutions permettant un traitement, une analyse et un partage plus efficace des données. Aussi, l'intégration et l'interopérabilité des dispositifs médicaux demeurent des mots clés dans un environnement hétérogène avec des équipements et des solutions métiers disposant chacun de leurs propres protocoles de communication et d'échanges.


Toutefois, le temps de présence du personnel soignant au chevet du patient s'est réduit considérablement ces dernières années. Les soignants doivent gérer des tâches administratives qui deviennent de plus en plus chronophages. De ce fait, ils sont souvent réticents à tout projet de modernisation susceptible de toucher à leur organisation. Ainsi, toute solution qui leur est destinée doit être simple d'utilisation, complètement intégrée à leur écosystème, de manière à ne pas imposer de nouvelles tâches à leur « to do list » interminable.


Une analyse complète des flux de travail en place est une étape primordiale et indispensable afin de pouvoir proposer une solution adaptée aux attentes des services et surtout facilement intégrable dans les process en place.


Intégration des dispositifs médicaux : première étape vers une maîtrise totale des données patient


L'intégration des équipements biomédicaux est l'une des préoccupations des hôpitaux et ce afin d'assurer la continuité des données médicales et de garantir un dossier patient exhaustif pour, entre autres, un meilleur suivi médical des patients. En effet, la connectivité entre les logiciels et les DPI doit permettre d'améliorer la communication entre tous les services de santé de l'établissement. Aussi, connecter tous les dispositifs médicaux, facilite le travail des soignants et leur permet de gagner du temps en disposant des données collectées dans le DPI en temps quasi-réel, mais aussi d'éviter les risques d'erreur de saisie et de retranscription.


Ainsi, la mise en place de ces solutions d'intégration au sein des hôpitaux aide à la collecte et à la redistribution des données. Ces solutions peuvent s'interfacer avec d'autres systèmes externes sans embûches, et être mutualisées pour couvrir les besoins de plusieurs services dans un établissement : salle de réveil, salle de réanimation, salle de déchocage...


L'avantage de la connectivité de ces équipements médicaux ? Avoir des données exhaustives et accessibles facilement à partir d'une seule et unique interface pour permettre la meilleure prise de décision, le plus rapidement possible, où que le soignant se trouve.


Une question reste en suspens : comment ces données sont-elles protégées ?


Chaque hôpital a sa propre structure de stockage de données et peut même être certifié hébergeur de données de santé. Les équipements médicaux, quant à eux, sont sécurisés et ne sont utilisés que par des professionnels de santé. Aussi, le partage des données patient ne se fait que lorsqu'il s'agit d'améliorer les diagnostics, les décisions, les traitements médicaux, la qualité et la coordination des prises en charge, mais aussi dans le cadre de la recherche médicale et pour mesurer la performance des acteurs de soins et des produits de santé.


De surcroît, disposer de l'ensemble des données patient générées par les appareils biomédicaux en temps réel, permettra aux équipes soignantes d'assurer une meilleure prise en charge médicale de leurs patients. Le risque d'erreur serait minimisé du fait de la suppression de toute action humaine. La collaboration entre soignants et entre services serait également simplifiée grâce à une accessibilité immédiate des données partout et à tout moment. S'ajoute à cela, la connectivité et l'interopérabilité des équipements à intégrer qui demeurent d'une importance capitale, pour que les dispositifs puissent communiquer les données et les alarmes qu'ils génèrent vers des solutions d'exploitation externes.


Par ailleurs, ce projet représente un enjeu majeur pour les services informatiques et biomédicaux des hôpitaux : les coûts de gestion informatique sont optimisés, accompagnés d'une meilleure maîtrise du parc biomédical.


Finalement, toute solution technologique et logicielle doit pouvoir simplifier la vie des soignants pour qu'ils puissent consacrer plus de temps à leurs patients, améliorer leur prise en charge, et les accompagner efficacement tout au long de leur parcours, au sein de l'hôpital, ou entre deux établissements d'un GHT.

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