Esmya (ulipristal) : suspension des initiations de traitement et suivi de la fonction hépatique chez les patientes en cours de traitement
21 Février 2018
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Actualisation du 20 février 2018 : Un courrier détaillant les recommandations du PRAC pour sécuriser l’utilisation d’Esmya a été adressé aux professionnels de santé. Il est accompagné d’une version actualisée de la fiche d’information pour les patientes. Un traitement par Esmya® ne doit ni être initié chez de nouvelles patientes, ni être renouvelé chez des patientes ayant terminé leur précédent cycle de traitement. Pour les patientes en cours de traitement, le choix de la poursuite du traitement doit être réévalué au cas par cas avec le médecin prescripteur en prenant en compte le bénéfice-risque individuel. Lire aussi |
Information pour les patientes
Si vous deviez débuter un traitement par Esmya, ou commencer un nouveau cycle, votre médecin vous demandera de ne pas le faire, dans l’attente des conclusions de l’EMA.
Par précaution, si vous prenez actuellement Esmya, prenez contact avec votre médecin afin qu’il réévalue le rapport bénéfice risque individuel de votre traitement. Si le traitement est poursuivi il vous prescrira un bilan de la fonction hépatique. Si les résultats montrent une élévation importante des transaminases, votre traitement sera interrompu. Un nouveau bilan devra être réalisé 2 à 4 semaines après l’arrêt du traitement.
Si durant votre traitement vous ressentez certains des symptômes suivantsÂÂÂ : nausées, vomissements, baisse de l’appétit, douleurs en bas à droite de l’abdomen (hypochondre droit), fatigue importante, coloration jaune des yeux ou de la peauÂÂÂ ; contactez immédiatement votre médecin car cela peut être en lien avec un problème hépatique.
Information pour les professionnels de santé
Ne pas initier de nouveaux traitements et ne pas prescrire de nouveaux cycles chez les patientes précédemment traitées.
Pour les patientes en cours de traitement, le choix de la poursuite du traitement doit prendre en compte l’ensemble des bénéfices et des risques ;
Prescrire un bilan hépatique au moins une fois par mois chez les patientes actuellement traitées. Si les transaminases sont supérieures à 2 fois la normale, interrompre le traitement et suivre de manière rapprochée la patiente. Lui prescrire un nouveau bilan 2 à 4 semaines après l’arrêt du traitement.
Informer les patientes des signes cliniques d’une atteinte hépatique.
Si une patiente présente ces symptômes, lui prescrire immédiatement un bilan hépatique. Si les transaminases sont supérieures à 2 fois la normale interrompre immédiatement le traitement.
Un courrier détaillant ces recommandations va être adressé aux professionnels de santé dans les prochains jours.