Fleur Pellerin, Ministre en charge des PME, de l'Innovation et de l'Ecomomie numérique parle de la esanté
27 Septembre 2012
| L'esanté est un domaine d'avenir et c'est pour cela que je veux impliquer l'état de façon plus active. Mon ministère doit jouer un rôle de coordination, car c'est un domaine interministériel qui implique à la fois le ministère du redressement productif par son aspect industriel, mais également le ministère de la santé, le ministère de la recherche et de l'enseignement supérieur, mon rôle sera d'impulser un travail collectif pour faire en sorte d'obtenir des résultats et avancer sur un certain nombre de chantiers, laissé un petit peu en jachère jusqu'à présent, comme le dossier médical personnalisé, le développement de la télémédecine et de la esanté plus généralement, ainsi que la msanté maintenant directement sur le mobile, pour des pathologies chroniques comme le diabète.Je pense que c'est important que l'on puisse avancer sur ces domaines.
Concrètement il faut définir avec l'ensemble des acteurs un état des lieux et des domaines prioritaires. Il me parait très important de travailler sur la dépendance, et sur la question des conditions du maintient à domicile des personnes âgées, je crois qu'il est donc important de mobiliser les industriels, les représentants des utilisateurs, les caisses nationales d'assurance maladie et vieillesse, ainsi que l'état et les collectivités territoriales, pour réfléchir à la manière dont on pourrait au mieux mobiliser les énergies pour trouver des solutions, développer un marché et le solvabiliser, pour apporter des réponses aux personnes qui souhaitent passer leurs vieux jours chez eux.
L'esanté est un plus économique et un plus social, on voit bien que dans tous les pays qui ont développé la esanté ou la médecine à distance, il y a à la fois un mieux être en terme de qualité des soins pour les patients et des dépenses sociales réduites. Nous avons tout à gagner à travailler sur l'esanté, pour à la fois réduire le déficit de la sécurité sociale, et améliorer le service rendu au patient.
Interview de Madame la Ministre Fleur Pellerin