Écrit par Académie de Médecine			
				
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				15 Mars 2013			
			
				
		
				
				
		
 Médicaments : Ruptures de stocks, ruptures d’approvisionnement
Médicaments : Ruptures de stocks, ruptures d’approvisionnement
Une problématique polymorphe, diversité d’origines, solutions plurielles 
La gestion des pénuries et des ruptures de stocks de médicaments devient le quotidien du pharmacien d’officine. En effet, alors que 80 % des  achats de médicaments par les officines de pharmacie passent par les  grossistes-répartiteurs, chaque jour 5% des médicaments commandés sont  en rupture et 50% des ruptures dépassent les 4 jours. Maillon final de  la chaîne pharmaceutique, ces  ruptures de stocks combinent toutes les origines : vraies ruptures  (chez le fabricant) ou tensions du marché (dont exportation parallèle)  sur la chaîne de distribution, à quoi il faut ajouter le  fait qu’en quelques années, le nombre de médicaments génériques a  considérablement augmenté, accroissant d'autant le nombre de lignes de  référence à gérer et à approvisionner. Une situation qui tend à  s'aggraver, sachant que toute interruption de traitement pour un  patient, même momentanée, peut avoir des incidences graves.
 
Le problème n'est pas réservé à la France, et tous les pays dans le monde qui y sont confrontés cherchent les moyens de répondre aux attentes des médecins et des patients.
Parmi  ses recommandations pour limiter ces ruptures d'approvisionnement,  l'Académie de Pharmacie préconise notamment de s'inspirer du modèle de  dispensation québécois, avec protocoles de back-up encadrés pour l’adaptation des traitements médicaux en cas de ruptures. En effet, dès juin prochain, en cas de rupture d'approvisionnement complète, la loi y autorisera le pharmacien à substituer le médicament manquant par un autre médicament d’une même sous-classe thérapeutique.
 
		
		
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