| 06 Juin 2013
 Les Éditions Hermann ont le plaisir de vous annoncer cinq nouvelles parutions en Santé, Médecine et Histoire des sciences
Les Éditions Hermann ont le plaisir de vous annoncer cinq nouvelles parutions en Santé, Médecine et Histoire des sciences
Présentation : L’histoire du médicament est celle de méthodes de recherche, d’étude  et  de fabrication qui en font un objet complexe, réinventé au fil des   siècles. Depuis les antiques origines du remède jusqu’à la pharmacie des   Lumières, on peut suivre la part variable de l’empirisme systématique,   du hasard et de la rationalité théorisante, trois facteurs encore   intégrés dans les stratégies de recherche des nouvelles molécules. Mais   c’est la période du XIXe au XXIe siècle, avec le développement conjoint des concepts aujourd’hui opératoires en pharmacologie, des procédés de la pharmacie  industrielle  et des difficultés à l’interface médicament-société, qui  inventera le  médicament comme objet scientifique, technico-industriel  et social.
Ce  sont les idées marquantes de cette invention du  médicament que le livre  évoque, au côté des personnages et épisodes les  plus emblématiques.Présentation : En suivant les trois étapes de la démarche médicale – décrire,   prescrire, guérir – cette étude interdisciplinaire examine comment les   discours fictionnels et médicaux du XVIIIe siècle se rejoignent, s’opposent et se répondent. Sophie Vasset analyse la fiction anglaise de la première moitié du XVIIIe siècle   (Defoe, Richardson, Fielding, Smollett, Sterne) en regard de la   médecine populaire de la même époque. Certains éléments du discours   médical sont en effet invoqués par les écrivains pour justifier leur   entreprise littéraire. De même, la médecine utilise le récit et emploie   des métaphores qu’elle partage avec la fiction. Ainsi, les médecins   comme les écrivains cherchent à représenter le corps vivant dans tous   ses états, de la douleur au plaisir, et à définir des principes de vie,   qu’ils traquent par de multiples stratégies narratives. Les auteurs de   fiction, comme ceux de la médecine populaire et didactique, développent  à  leur tour de nombreuses stratégies prescriptives : la lecture est   censée aider à organiser sa vie quotidienne et guider la façon de   s’occuper de son corps. Enfin, la fiction comme la médecine promettent   de guérir par l’exercice physique et la purge, la pensée et le rire. La   satire, par exemple, opère un traitement corrosif mais « nécessaire »   que les écrivains comparent à la violence des traitements infligés aux   patients.
Avec la collaboration du professeur Hervé Fleury et de Madeleine Decoin
1000 pages – 19 x 26 cm - 163 figures et 23 tableaux - 82 € - ISBN : 978 2 7056 8136 4Présentation : Le premier cas de SIDA a été observé aux USA en 1981 et le virus VIH-1   isolé à l’Institut Pasteur de Paris en 1983. Il est rapidement apparu   que le VIH-1 était pandémique et que l’épicentre était situé en Afrique   centrale ; le passage d’un virus du chimpanzé à l’Homme au début du XXe siècle a constitué l’événement princeps de cette pandémie. Le VIH-1   présente une grande variabilité génomique et il a effectué une   formidable diversification après son passage chez l’Homme, aboutissant   ainsi à la définition de groupes, de sous-types et de formes   recombinantes circulantes (CRFs pour « circulating recombinant forms »).   La répartition de ces virus est différente d’un continent à l’autre.   Pour résumer la situation, on peut dire qu’il existe plus de 50 VIH-1   différents et que ceci explique les très grandes difficultés de mise au   point d’un vaccin.
L’auteur de ce livre, François-Charles Javaugue, a   eu le mérite, le courage et la ténacité de réaliser une cartographie   mondiale des différents VIH-1 en retraçant l’histoire de leur mise en   évidence, le tout à partir de plusieurs milliers de références   bibliographiques issues de revues scientifiques spécialisées. Il s’agit   d’un travail unique en langue Française qui, à un moment donné,   c’est-à-dire fin 2010 début 2011 et début 2012, présente l’ensemble des   données publiées et est une référence, sinon la référence, dans le   domaine.
Dans cet ouvrage très bien rédigé, le lecteur pénètrera dans le monde complexe mais passionnant d’une pandémie virale et de ses mécanismes.
Le chef-d’œuvre de William Harvey, Exercitatio anatomica de motu cordis  et sanguinis,   publié en 1628, dans lequel il expose ses expériences sur  la   circulation du sang, est analysé en détail par l’auteur. Le second    ouvrage de William Harvey, publié en 1651, sur « la génération des    animaux » offre l’occasion de retracer l’histoire du grand conflit entre    partisans de la préformation des embryons et partisans de  l’épigenèse,   conflit qui traverse toute l’histoire de la biologie et  qui se  prolonge  de nos jours avec les controverses sur le « programme   génétique de  développement ».Présentation : L’acte   de « prendre soin » est sans doute l’un des plus vieux gestes effectué   envers l’autre. Avec lui, l’altérité et l’identité interagissent et se   transforment chez le soigné comme chez le soignant. Selon les époques,   les pays et les cultures, il prend différents visages.
Cependant,   au-delà de la santé et du bien-être, la question du « prendre soin »   permet d’appréhender, dans leur unité et dans leur diversité, une   variété de situations allant des actes les plus ponctuels aux enjeux   éthiques, politiques et prospectifs les plus vastes puisqu’ils   concernent même les risques écologiques pesant sur la planète. Face à   l’allongement de la vie et aux vulnérabilités qui affectent les   personnes en situations de précarité, les savoirs et les pratiques du «   prendre soin » doivent être réinterrogés afin que soient déterminées  les  conditions à remplir pour devenir des compétences-clefs d’un monde  plus  durable et plus solidaire.
C’est avec ces préoccupations qu’a eu lieu, en juin 2010,   à Cerisy, le colloque francoquébécois « Prendre soin : savoirs,   pratiques, nouvelles perspectives ». Des philosophes, des chercheurs   dans le domaine de la santé et des sciences humaines, des   prospectivistes, des praticiens, ainsi que des experts en politiques   publiques se sont intéressés à l’évolution du « prendre soin » ainsi   qu’aux savoirs qui le composent et le redéfinissent.