Covoiturage dans le Transport Sanitaire : La FNTS veut faire économiser 500 millions d’euros par an à l’Assurance Maladie
				
							
								
					
				
							
								
					
				
					
						
		| 01 Juillet 2014
Le covoiturage n’atteint que 13 % du montant de la dépense du transport sanitaire. Seulement un tiers des patients l’utilise. Or  il s’avère que le tarif moyen pour le transport d’un patient en taxi  coûte 40 €, le VSL 32 €, alors que le transport covoituré ne s’élève  qu’à 19 €. Cette  pratique est à privilégier pour les pathologies identifiées : les  traitements par hémodialyse, la rééducation fonctionnelle, la  chimiothérapie et la radiothérapie. Toutefois,  ce fonctionnement demande une organisation commune à l’ensemble de la  filière de soins. Depuis déjà de nombreuses années, la FNTS a mené avec  les Fédérations professionnelles FNAA (Fédération Nationale des Artisans  Ambulanciers), FNAP (Fédération nationale des ambulanciers privés), en  partenariat avec certains hôpitaux, et grâce à l’appui des agences  régionales de santé, des expérimentations qui ont fait la preuve de leur  efficience et qui doivent maintenant être généralisées. Le covoiturage  en fait partie. Son expérimentation démontre qu’accompagné d’une  coordination pertinente entre les différents acteurs concernés, le taux  de transport sanitaire en covoiturage peut atteindre 60 %. « Ce mode de transport permettrait à l’assurance maladie d’économiser 500 millions d’euros par an » affirme Thierry Schifano, Président de la FNTS.
De nos jours, le transport sanitaire représente environ 3 % des dépenses de santé.






