| 14 Janvier 2014
Entre  2009 et 2011, plusieurs signalements décrivant des réactions  allergiques, parfois graves, liées à l’utilisation des dispositifs  d’hémodialyse, en particulier avec des dialyseurs composés  d’acrylonitrile (AN69ST) et en polysulfone ont été enregistrés en  matériovigilance. Suite à ce constat, l’Agence nationale de sécurité du  médicament et des produits de santé (ANSM) a réalisé une enquête auprès  des établissements de santé et des industriels concernés. Les résultats  de cette enquête, émis en décembre 2013, concluent que les réactions  allergiques peuvent être graves mais que leur fréquence demeure très  faible.
Les réactions allergiques en hémodialyse constituent un effet indésirable connu et potentiellement grave. Elles peuvent survenir quel que soit le type de membranes de dialyseurs.
Les données de matériovigilance, celles provenant des industriels ou encore des établissements de santé analysées par l’ANSM montrent que la fréquence d’apparition d’allergies demeure faible (35 cas rapportés en matériovigilance entre 2009 et 2011 pour une estimation de 5 à 6 millions de dialyseurs utilisés annuellement en France).
En conséquence, l’ANSM ne prend pas de mesure particulière suite à cette enquête. Elle continue cependant le suivi des réactions allergiques signalées dans le cadre de la matériovigilance.
Elle rappelle également qu’en cas d’apparition d’une réaction allergique au cours d’une séance d’hémodialyse, il est important d’interrompre la séance immédiatement et d’avoir recours à un autre type d’hémodialyseur par la suite pour le patient.



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