Transporter et perfuser les greffons rénaux : UniHA attribue un marché qui augmentera le nombre de reins pouvant être greffés.
				
							
								
					
				
							
								
					
				
					
						
		| 07 Janvier 2014
UniHA,  réseau coopératif d'achats groupés de 58 établissements hospitaliers  publics français, vient d’attribuer à la société Organ Recovery Systems  le marché des machines à perfuser et à transporter les greffons rénaux. Ces  machines vont permettre de greffer des reins provenant d’un nombre  beaucoup plus important de donneurs, et avec de meilleurs taux de succès  de la greffe. Cette  décision a été prise au terme d’une procédure coordonnée par le CHU  d'Amiens, associant les professionnels hospitaliers de la  transplantation. 
L'ambition est d'équiper l'ensemble du territoire français afin de proposer partout un dispositif améliorant l'espoir de guérison des patients concernés. A terme, la totalité des 35 établissements de santé autorisés à pratiquer la greffe rénale (CHU) devra être équipée de machines à perfusion. Des établissements autorisés au prélèvement pourront également s’équiper. Une montée en charge progressive doit permettre de perfuser sur machines tous les greffons rénaux concernés à l’horizon 2015.
UniHA a lancé cet appel d’offres le 23 Juillet 2013, avec 23 CHU adhérents. Le marché portait sur la fourniture, l’installation, la mise en service et la maintenance de machines, consommables et accessoires pour la perfusion et le transport et des greffons rénaux. Cette procédure portait sur une quantité indicative de 47 machines en commande directe, plus un potentiel de 10 machines acquises par la centrale d’achat interne à UniHA. Après analyse des offres par un comité d'experts multidisciplinaires, composé de chirurgiens transplanteurs, de médecins coordinateurs de prélèvement d’organe, de pharmaciens et d'ingénieurs biomédicaux, le marché a été attribué à la société Organ Recovery Systems, pour la machine à perfusion LifePort.
La machine à perfusion LifePort réduit le risque de reprise retardée de la fonction rénale, qui est l’une des grandes complications de la greffe. Elle améliore la survie du greffon à trois ans, avec de meilleures chances de survie que les reins conservés par la méthode classique de stockage à froid (étude publiée en 2012 dans le New England Journal of Medicine).






